Charles III, prochain invité de Donald Trump ?

Quels chefs d’État le président Trump recevra-t-il dans les prochains mois ? Alors que les invitations à son investiture ont été soigneusement sélectionnées, le gouvernement britannique compte profiter de la bonne entente entre le 47e président des États-Unis et le clan Windsor pour marquer des points diplomatiques.

Selon le FoisLes membres de la famille royale pourraient partir en tournée outre-Atlantique selon les plans actuellement discutés au 10 Downing Street. Selon la source interrogée par le quotidien : « Donald Trump a une affinité évidente avec la famille royale. Il entretenait d’excellentes relations avec la défunte reine, il a récemment rencontré le prince William et il a fait l’éloge du roi Charles. Une tournée royale aux États-Unis contribuerait à renforcer la « relation privilégiée » entre nos deux pays.»

Le prince Charles et le président Trump échangent un toast à Winfield House à Londres le 4 juin 2019. © Jackson Chris/PA Wire/ABACA

L’histoire entre Donald Trump et la monarchie britannique commence dès l’enfance grâce à sa mère. Cette dernière était fascinée par Elizabeth II et elle lui transmettait son respect pour l’institution. Et cette fascination entre Donald Trump et la monarchie britannique s’est confirmée en juillet 2019. À l’époque, le 45e président américain profitait des commémorations du 75e anniversaire du débarquement pour effectuer une visite d’État au Royaume-Uni à l’invitation du souverain. A son retour, le locataire de la Maison Blanche ne cache pas son admiration pour cette « incroyable Dame ». Avec son sens des proportions très personnel, il raconte sa rencontre royale sur la chaîne FoxNews : “J’ai une très bonne relation avec elle, on a ri et on s’est beaucoup amusé. D’ailleurs, son entourage disait qu’elle ne s’était pas autant amusée depuis vingt-cinq ans.

La reine Elizabeth II passe devant son fils le prince Charles et le président américain Donald Trump lors du 75e anniversaire du débarquement à Portsmouth, le 5 juin 2019. © Matthews Andrew/PA Photos/ABACA

A l’occasion de leur visite à Londres, Donald Trump et son épouse Melania ont également rencontré le prince Charles et Camilla, alors duchesse de Cornouailles, pour un thé d’un quart d’heure à Clarence House. Mais la discussion sur le climat entre le président qui critique les accords de Paris et le prince, farouche défenseur de l’écologie, s’étire depuis plus d’une heure. Un désaccord politique qui n’a pas empêché le futur roi Charles d’honorer le dîner donné en son honneur quarante-huit heures plus tard à Winfield House, la résidence de l’ambassadeur des Etats-Unis à Londres. Et en juillet 2024, le roi Charles envoie une missive au candidat Trump après sa tentative d’assassinat.

-

En décembre dernier, le président élu américain avait profité de son invitation à la réouverture de Notre-Dame de Paris pour rencontrer le prince William, également présent. Admiratif, Donald Trump a alors déclaré : « Il était vraiment très beau hier soir. Certaines personnes sont plus belles dans la vraie vie. En fait, je lui ai dit. Avant d’ajouter qu’ils avaient eu : « une très, très, très bonne conservation ».

Le prince William rencontre Donald Trump à l’occasion de la réouverture de Notre-Dame de Paris, le 7 décembre 2024. © PA Photos/ABACA

Ces relations fortes entre Donald Trump et les Windsor pourraient leur offrir une place de choix dans l’agenda du président américain. Parmi les options possibles, le deux cent cinquantième anniversaire de l’indépendance américaine, dont les célébrations dureront de mai à juillet 2026. Cela pourrait être une belle opportunité pour le roi Charles et la reine Camilla. Comme la présence d’Elizabeth II outre-Atlantique lors du bicentenaire en 1976. Autre événement, moins historique mais tout aussi populaire, la Coupe du monde de football. L’événement sportif sera organisé conjointement entre le Mexique, le Canada et les États-Unis à l’été 2026. Le prince William, président de la fédération anglaise de football jusqu’à l’année dernière, aurait sa place dans les tribunes, et certainement dans les plus officielles.

A lire aussi>>Donald Trump descend d’un roi européen !

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

-

PREV Le réchauffement climatique ne provoque pas d’incendies, mais il les aggrave
NEXT « Ce sera le premier match où je ne serai pas favori »