Lors de son investiture à la présidence des Etats-Unis ce 20 janvier, Donald Trump sera transporté par « La bête », une voiture développée lors de son premier mandat en 2018. Découvrez ses secrets.
Avec des caractéristiques dignes d’un bunker roulant, la voiture des présidents américains est celle qui fait l’objet de tous les fantasmes. Depuis 1993 et le mandat de Bill Clinton, tous les présidents américains sont transportés à bord de différents modèles du constructeur automobile américain Cadillac. En 2017, Donald Trump commande un nouveau prototype, surnommé « La bête ». Utilisée ensuite par son successeur Joe Biden, c’est dans cette voiture que le 47e président des États-Unis s’est rendu au Capitole le 20 janvier pour son investiture. Voici tout ce que vous devez savoir sur ce véhicule superlatif.
Seize exemplaires transportés à travers le monde
Tous les modèles de la voiture présidentielle ont la même plaque d’immatriculation, «800 – 002» domicilié à Washington. Et ceux-là, même à l’autre bout du monde. Les avions du «Armée de l’Air américaine» s’occuper de l’affrètement de ces véhicules, lors des visites officielles. Seize exemplaires sont utilisés par le président, lors de déplacements organisés en cortèges, ce qui rend difficile l’identification de la voiture transportant Donald Trump.
Sécurité maximale et urgence médicale
En cas d’attaque chimique, le véhicule est équipé de réserves d’oxygène et l’habitacle peut être isolé de l’air extérieur. Pour ce faire, le châssis et la carrosserie sont fabriqués à partir d’un mélange d’acier à haute résistance, d’aluminium, de titane et de céramique. Si Donald Trump devait faire face à une urgence médicale, un réfrigérateur équipé de poches de sang du groupe sanguin du président permet d’organiser immédiatement des transfusions.
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La « bête » de Trump
La voiture officielle de Donald Trump sera équipée de vitres pare-balles, de fusils de chasse, de canons lacrymogènes. Les pneus sont renforcés de Kevlar, ce qui les rend résistants aux balles. En cas de crevaison, la voiture est capable de rouler à plat grâce à des jantes spécifiques.
-Phares infrarouges pour se cacher la nuit
Le véhicule est équipé d’un système de vision nocturne infrarouge, qui permet une meilleure visibilité dans l’obscurité. Ce système est intégré aux phares du véhicule, offrant une capacité de conduite discrète la nuit sans utiliser les phares traditionnels. Un système présent depuis 2001 dans les voitures des présidents américains.
Un colosse qui avance lentement
Le seul problème, s’il en est, est que la voiture qu’utilisera Donald Trump ne pourra pas dépasser les 96 km/h. Les huit tonnes de la voiture, dues à son épais blindage, expliquent ce défaut, même si son caractère est indispensable pour assurer la sécurité du président. Même le moteur a un moteur V8 6,6. « Duramax » de General Motors, pour une puissance de 300 chevaux, on n’y peut rien.
Une fidélité sans faille à Cadillac
Alors qu’Elon Musk, patron de Tesla, va se voir confier par Donald Trump un ministère chargé de réduire les dépenses publiques et d’assouplir certaines réglementations (DOGE), le président voudra-t-il changer sa voiture officielle pour un Cybertruck de Tesla ? Cela reste probable, d’abord parce que depuis Bill Clinton en 1993, les services secrets américains n’ont jamais collaboré avec une autre marque. Surtout, Donald Trump n’est pas fan des voitures électriques. Il a expliqué dans une vidéo de campagne que “pour la classe moyenne, c’est une transition vers l’enfer”qui menace « l’ensemble du secteur automobile américain ».
Enfin, il reste très attaché à Cadillac, sa marque automobile préférée.de son père», comme il l’a déclaré en septembre dernier lors d’un meeting à Détroit.
