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Binic-Etables-sur-Mer and Saint-Quay-Portrieux still popular

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Binic-Etables-sur-Mer and Saint-Quay-Portrieux still popular

Par

Nathalie Bot Jaffray

Publié le

20 janvier 2025 à 19h29
; mis à jour le 20 janvier 2025 à 19h35

L’année 2025 sera-t-elle plus prospère pour le marché immobilieraprès deux années de baisse des ventes, estimées à – 20 % pour 2023 et – 15 % pour 2024 sur Côtes-d’Armor?

Selon les professionnels du secteur Trégor-Goëlo de Tréguier à Binic, des signes de reprise se dessinent en ce début d’année 2025. Les stocks de marchandises à vendre augmentent, les acheteurs se manifestent, les prix se modèrent avec une stabilisation sur le littoral et même une légère baisse à 10 kilomètres du bord.

Le baisse annoncée (espérée)les taux d’intérêt, de 4% à 3%, devraient permettre aux acheteurs d’améliorer leur pouvoir d’achat immobilier surtout pour les premiers acheteurs. Mais « la voie vers la stabilisation et l’assainissement du marché n’est pas encore tracée », selon un expert immobilier du secteur. Il est notamment suspendu au climat politique et aux mesures attenduesen termes de prêts à taux zéro obligations sur les diagnostics énergétiques, fiscalité sur les locations meublées, etc.

Pause l’été dernier

Les professionnels de l’immobilier de Tréguier à Binic sont en effet unanimes. En 2024, la dissolution de l’Assemblée nationale, couplée à l’instabilité des taux de crédit, a déclenché « un arrêt des marchés » durant l’été dans un climat d’incertitude et d’attentisme.

Les acheteurs potentiels, pour qui ce n’était pas urgent, se sont mis en attente. Le marché est devenu « un marché de nécessité » lié aux changements professionnels, à l’agrandissement de la famille ou à l’héritage.

Pour 2025, malgré les signes de dégel, « il y a encore beaucoup de conditionnels ».

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Binic-Etables-sur-Mer (Côtes-d’Armor), a very sought-after area. ©Archives La Presse d’Armor

Around Binic-Etables-sur-Mer and Saint-Quay-Portrieux

« L’année a été calme avec près de 30 % d’actes signés », informe en toute transparence Charlie Lhuaire, responsable de l’agence Guy Hocquet. Saint-Quay-Portrieux (Côtes-d’Armor).

Avec un climat général incertain et des taux d’intérêt très volatils, les gens étaient un peu perdus.

Le ralentissement estival, avec la dissolution et les Jeux Olympiques de Paris, s’est également fait sentir chez Nestenn.

« Mais après l’été, le marché a repris plus normalement, mais loin du niveau d’euphorie post-Covid. Nous sommes dans une zone privilégiée des stations balnéaires qui intéresse toujours les investisseurs et qui reste moins chère que la côte à l’est comme Dinard ou Saint-Malo.

Rozenn Guillaume, conseillère immobilière chez Nestenn

Saint-Quay-Portrieux et Binic-Etables-sur-Merattirent toujours « ceux qui envisagent d’y prendre leur retraite dans quelques années avec des budgets confortables », 300 000 € à 500 000 €qui représentent parfois les économies d’une vie. Mais aussi les gens qui veulent quitter les grandes villes ou le sud avec ses chaleurs, ses inondations et ses phénomènes climatiques. »

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Écart…

En 2024, les portefeuilles d’offres étaient plus complets, avec davantage de biens à vendre mais qui ne trouvaient pas forcément preneur.

D’une part, les vendeurs sont restés aux niveaux de prix élevés post-covid, sans se résoudre à appliquer le prix du marché. En revanche, les acheteurs, en raison de la hausse des taux de crédit, n’avaient plus le budget. Entre fin 2023 et mi-2024, les casses ont été nombreuses, notamment pour les projets de primo-accédants.

Charly Lhuaire de Guy Hocquet Immobilier

Des investisseurs moins pressés, disposant d’une assise financière plus généreuse, ont également mis leur projet entre parenthèsesen attendant une meilleure visibilité sur la fiscalité, les diagnostics énergétiques et la baisse annoncée des taux de crédit.

Autour de Saint-Quay-Portrieux et Binic-Étables-sur-Mer (Côtes-d’Armor), « un quartier privilégié des stations balnéaires qui attire toujours les investisseurs immobiliers ». ©Nathalie BOT-JAFFRAY

Les gares restent chères

En dessous d’un budget de 350 000 € il est très difficile de trouver une maison dans une ville balnéaire.

Le prix médian (autant de biens vendus en dessous qu’au-dessus de ce prix) d’une maison ancienne était en 2023, selon les chiffres de la chambre départementale des notaires, de 270 000 € à Saint-Quay-Portrieuxet 320 000 pour Binic-Etables-sur-Mer .

Pour une maison de 3 ou 4 chambres, il faut compter entre 400 000 € et 450 000 € à Saint-Quay et Binic. Mais les prix varient beaucoup en fonction du terrain, de la vue, du diagnostic énergétique, des travaux à réaliser, etc.

Rozenn Guillaume

Les primo-accédants et/ou les locaux au budget plus modeste devraient orienter leurs recherches vers les communes rétrocôtières de Plourhan, Lantic et une partie de Tréveneucoù l’on trouve des maisons de 3/4 chambres moins de 350 000 €. En 2023, le prix médian des logements à Lantic était de 213 000 € et à Plourhan de 208 000 €.

C’est également dans ces communes que l’on retrouve encore, même s’ils se font plus rares, terrain à bâtir abordable . Dans les villes côtières, le prix au mètre carré, la plupart du temps sans vue mer, oscille entre 215 et 400 € le mètre carré ! Et à ce prix-là, la maison n’est pas construite…

« Le marché devrait se stabiliser »

Selon l’agent Guy Hocquet Immobilier, « le marché, encore un peu figé fin 2024, devrait s’éclaircir en 2025 ».

On sent une reprise des projets, des contacts avec des personnes plus réceptives. Et les offres sont plus nombreuses et variées, de la maison d’exception à 1 M€ au petit studio à 120 000 €.

Au niveau des demandes, celles du moment, selon l’agent immobilier, concernent des appartements de 1 à 2 chambres, avec un petit extérieur, ou des petites maisons de 70 m².2. “Marché encore dynamique à moins de 200 000 € sur lequel la décision se prend plus rapidement.”

Côté prix, « les vendeurs testent toujours prix élevés mais baissent assez vite et commencent à se positionner sur les prix que nous leur recommandons », abonde le conseiller de Nestenn.

LE horaires de venteen revanche, ils sont revenus au niveau classique d’avant Covid, en moyenne 3 mois, alors que juste après, ils étaient d’une semaine à un mois.

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