Ce dimanche est marqué par l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza à 7h30. Mais le Hamas n’a toujours pas communiqué les noms des otages disponibles à la libération et le Premier ministre israélien exige fermement la liste complète.
Le cessez-le-feu entrera en vigueur à 7h30 ce dimanche. Une première étape décisive qui prévoit la libération de 33 otages détenus dans la bande de Gaza, dont trois au premier jour de la trêve. Mais l’organisation terroriste n’a toujours pas dévoilé leurs noms. « Nous conservons le droit de reprendre la guerre si nécessaire », a prévenu samedi soir Benjamin Netanyahu. Le Premier ministre israélien exige la liste complète des otages disponibles pour la libération.
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“Nous bénéficierons du soutien indéfectible de Donald Trump”, affirme Netanyahu
Le Hamas s’était toutefois engagé à fournir samedi après-midi cette liste avec les noms des trois premiers otages qui doivent être libérés. Benjamin Netanyahu a réagi à ce retard en affirmant qu’Israël « ne progressera pas dans la mise en œuvre de l’accord » tant que les noms ne lui seront pas communiqués.
Mais au-delà des réactions officielles, les médias israéliens rapportent que les dirigeants de l’État hébreu ne sont pas outre mesure préoccupés par ce retard, qu’ils attribuent au chaos régnant dans la bande de Gaza.
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Selon la chaîne d’information saoudienne Al-Arabiya, le Hamas ne fournira les noms des trois otages que lorsque ces trois captifs seront transférés vers un lieu sécurisé. Tout porte à croire que cette première étape de l’accord sera mise en œuvre.
En fait, Benjamin Netanyahu n’a pas évoqué ce revers dans son discours télévisé diffusé samedi soir. Le Premier ministre israélien a toutefois insisté sur la possibilité pour Israël de reprendre ses opérations militaires contre le Hamas en cas de violation des termes de l’accord par l’organisation islamiste. Dans ce scénario, « nous bénéficierons du soutien sans faille de Donald Trump et de la nouvelle administration américaine », a-t-il déclaré. Ce dimanche, le Hamas reconnaît un retard dans la transmission de la liste des otages pour des raisons « techniques ».
