Après un passage sur le banc pour panser un sourcil gauche explosé par un coude involontaire de Thibaud Briet, jeudi contre le Koweït (43-19), Luka Karabatic est revenu au cœur de la défense. Comme si de rien n’était. En tant que joueur de service, en tant que travailleur de l’ombre précieux et donc en phase avec sa personnalité de combattant acharné contre le mal. C’était en seconde période, puisque depuis le début de cette campagne le capitaine du PSG n’est plus dans le sept de départ : Ludovic Fabregas est le pivot titulaire des deux côtés du terrain et en défense, il est épaulé par Karl Konan, défenseur exclusif qui est devenu un élément clé du système. Au détriment de « Loulou ». Question de circonstances, précise Guillaume Gille, le sélectionneur : « Pour le moment, c’est positionné comme ça, ça ne veut pas dire que ça va être une tendance. Cela lui permet d’améliorer sa qualité, mais aussi de donner du répit aux garçons qui ont plus de temps de jeu que lui. »
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