L’affaire concerne un meurtre commis en juin 1990, dans le bois de Saint-Aubin, près d’Evry, en région parisienne. Un homme, Gilbert G. 43 ans, a été retrouvé attaché à un arbre, une balle dans la tête.
Le tueur en série François Verove aka the “Grêlé” on en parle à nouveau. Alors qu’il s’est suicidé et que son corps a été retrouvé en septembre 2021 au Grau-du-Roi, dans le Gard, dans un appartement loué sur Airbnb, à quelques kilomètres de son domicile à La Grande-Motte, son nom réapparaît dans une nouvelle entreprise.
Selon les informations de BFMTV, le pôle « cold case » a rouvert le dossier “Grêlé”, car il soupçonne l’ancien gendarme d’en être à l’origine d’un meurtre commis le 6 juin 1990, dans le bois de Saint-Aubin, près d’Evry, en région parisienne.
La victime, Gilbert G. 43 ans, dessinateur industriel, a été retrouvée attachée à un arbre avec une balle dans la tête. Sur place, les enquêteurs ont découvert une boule PA MAC 50, les mêmes munitions qui sont utilisées par les gendarmes avec leur arme de service.
Un client avec une carte tricolore
Mais pourquoi la justice s’intéresse-t-elle François Verove? Toujours selon nos confrères, le chéquier de la victime aurait été utilisé pour l’achat d’un magnétoscope par un client qui, selon le vendeur interrogé par les enquêteurs, avait présenté une carte tricolore comme celui possédé par la police.
De plus, le nœud qui a permis de nouer Gilbert G. pourrait être sa signature et le tueur en série aurait aussi pu être en possession de munitions comme celui qui avait été trouvé.
Enfin, le suspect avait également acheté une moto en Seine-et-Marneavec un chéquier qui avait été volé. On ne sait toujours pas s’il appartenait à la victime.
“Je me suis toujours demandé qui l’avait attaqué”
S’adressant à Paris Match, la veuve de la victime a indiqué que « mon mari et moi n’avions pas a déménagé dans un nouveau village il y a seulement un an, Dans notre nouvelle maison, encore en construction, personne ne nous connaissait, donc je n’ai rien dit. À ceux qui l’ont rencontré avant sa mort, Je n’ai mentionné qu’un seul accident. Et puis, j’ai eu peur. Pendant 35 ans je me suis toujours demandé qui avait fait ça et j’avais toujours peur que quelqu’un vienne à ma porte et m’attaque aussi.
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