Les incendies dévastateurs qui ravagent Los Angeles risquent d’avoir des répercussions sur les primes d’assurance habitation des Québécois, en raison de l’interconnexion mondiale du secteur de l’assurance.
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« Le secteur de l’assurance est intégré à l’échelle mondiale depuis plusieurs centaines d’années. Ce n’est pas quelque chose qu’on apprend aujourd’hui ou qui a été formé récemment», a expliqué jeudi le courtier d’assurance Louis Cyr à Mario Dumont en entrevue à la radio QUB au 99,5 FM Montréal.
Le système des réassureurs
Le système est plus complexe qu’il n’y paraît, a expliqué l’expert. Prenons l’exemple de Beneva, un assureur bien connu au Québec. Comme tous les assureurs, Beneva doit elle-même s’assurer auprès d’un réassureur mondial pour se protéger en cas de catastrophes majeures. «Les 2, 3, 4, 5 premiers millions, c’est sûr qu’ils seront les siens, il n’a le droit de faire appel à personne», a expliqué M. Cyr. Au-delà d’un certain montant, l’assureur peut transférer les coûts aux réassureurs internationaux.
Cette situation mondialisée est d’autant plus préoccupante que le Canada vient de vivre une année record en termes de catastrophes.
« Sans la Californie, 8,5 milliards cette année, c’est la plus grande année de pertes catastrophiques au Canada », a souligné M. Cyr. Les incendies de Jasper et les inondations en Alberta et au Québec ont particulièrement marqué l’année 2024.
Cette situation pourrait présager l’avenir d’autres régions, prévient M. Cyr.
« Il ne faut pas penser que nous sommes souverains [des États-Unis]. Il ne faut pas penser que le prochain n’est pas nous. Non, non, le voisin, c’est nous », a souligné l’expert.
*Ce texte, généré à l’aide de l’intelligence artificielle, a été revu et validé par notre équipe sur la base d’un entretien réalisé au QUB.
