« Passer de 60 à 600 camions d’aide humanitaire par jour ne se fera pas du jour au lendemain » – Libération

« Passer de 60 à 600 camions d’aide humanitaire par jour ne se fera pas du jour au lendemain » – Libération
« Passer de 60 à 600 camions d’aide humanitaire par jour ne se fera pas du jour au lendemain » – Libération

Après quinze mois de guerre dévastatrice, qui a fait plus de 46 500 morts, Israël et le Hamas ont convenu mercredi d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Cet accord, qui doit encore être ratifié par le gouvernement israélien, prévoit notamment une augmentation de l’aide humanitaire destinée à cette enclave meurtrie par le conflit. Caroline Seguin, coordonnatrice des urgences de Médecins sans frontières, a passé près de deux mois dans la bande de Gaza, de fin octobre au 20 décembre. Elle déplore un accord tardif alors que le territoire ressemble désormais à « un champ de ruines ».

Comment accueillez-vous l’annonce de la trêve dans la bande de Gaza ?

Nous sommes soulagés qu’il y ait enfin une trêve, mais nous restons prudents. Il ne s’agit que d’un cessez-le-feu temporaire et non d’un accord de paix qui mettrait fin définitivement à la guerre. Tout dépendra de la manière dont cette trêve sera mise en œuvre sur le terrain. Depuis le début de la guerre, Israël et les États-Unis ont annoncé à plusieurs reprises une augmentation de l’aide humanitaire, ce qui ne s’est pas produit sur le terrain. La situation n’a fait qu’empirer.

Comment était la bande de Gaza lors de votre dernier séjour ?

C’est un paysage de désolation, alternant champs de ruines et immenses camps de personnes déplacées où

suisse

 
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