S’il fait taire les armes, le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique du territoire palestinien où le Hamas, désormais très affaibli, a pris le pouvoir en 2007, chassant l’Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas.
Déjà minée avant la guerre par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza est sortie de la guerre plongée dans le chaos. Les Nations Unies ont estimé que la reconstruction du territoire, dont plus de la moitié a été détruite, prendrait jusqu’à 15 ans et coûterait plus de 50 milliards d’euros.
Les infrastructures, notamment le réseau de distribution d’eau, ont été fortement endommagées. Le cessez-le-feu met fin au cauchemar de ses 2,4 millions d’habitants, dont la plupart ont fui leurs foyers pour tenter d’échapper aux combats et aux bombardements.