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Enquête
Et si les réouvertures d’usines et les créations d’emplois industriels régulièrement vantées par Emmanuel Macron n’étaient en réalité qu’une imposture ?
Dénégation? Méthode Coué ? Lors de ses vœux du 31 décembre, Emmanuel Macron a dressé le tableau d’une France qui “ouvrir[e] usines » et « réindustrialiste[e] », sans un mot pour les dizaines de milliers de travailleurs qui craignent pour leur avenir, au moment où la liste des projets de licenciements – Michelin, Valeo, Arcelor Mittal, Bosch, General Electric, Boiron, Solvay, Vencorex… – ne cesse de s’allonger. ‘allongez-vous. Plein de son message d’optimisme, le Chef de l’Etat a choisi de citer en exemple “le lancement d’Ariane 6” et “le raccordement du nouveau réacteur de Flamanville”, soit deux activités, le spatial et le nucléaire, nées des grands programmes industriels des années 1960, qui ne doivent pas grand-chose à la politique pro-business, centrée sur les start-up et la réduction du coût de la main d’œuvre peu qualifiée, qu’il a est en tête depuis 2017. Mais au diable la contradiction. Comme l’assurait en novembre le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci, « La réindustrialisation est toujours en cours ». Le dernier baromètre publié par le gouvernement fait état de 130 000 emplois industriels créés entre 2017 et juin 2024, et de 401 nouvelles usines ouvertes.
La chimie et l’automobile ébranlées
Mais c’était avant que les indicateurs ne passent au rouge. Selon la CGT, entre 88 000 et 160 000 emplois industriels seraient menacés par les plans annoncés depuis septembre 2023. Le nombre de faillites explose, les secteurs de la chimie et de l’automobile sont ébranlés. Les entreprises accusent le ralentissement de l’économie, les prêts accordés par l’État pendant la crise sanitaire qui doivent être remboursés…
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