Mardi 7 janvier, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a déconseillé aux ressortissants français de se rendre sur le sol iranien.
“Je demande à nos compatriotes de ne pas s’y rendre”, jusqu’à “la libération complète” des détenus français, au nombre de trois, a-t-il précisé.
“Ils sont détenus injustement (…), dans des conditions indignes”, a dénoncé le patron du Quai d’Orsay.
“Nos otages doivent être libérés.” Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a appelé mardi 7 janvier les ressortissants français à ne pas se rendre en Iran avant “libération complète” Des détenus français, officiellement au nombre de trois. “La situation de nos compatriotes otages en Iran est tout simplement inacceptable : ils sont détenus injustement depuis plusieurs années, dans des conditions indignes.»a indiqué le patron du Quai d’Orsay lors de la conférence des ambassadeurs.
« Depuis l’élection du président Pezeshkian et malgré nos efforts pour dialoguer au plus haut niveau, leur situation s’est détériorée »a poursuivi le ministre, nommé sous Michel Barnier et reconduit sous François Bayrou. « Je dis aux autorités iraniennes : nos otages doivent être libérés. Nos relations bilatérales et l’avenir des sanctions en dépendent. Et jusqu’à la libération complète de nos otages, je demande à nos compatriotes de ne pas se rendre en Iran. “
Trois ressortissants arrêtés
Un couple de Français, Cécile Kohler et Jacques Paris, sont détenus en Iran depuis mai 2022 et accusés par les autorités d’« espionnage », ce que nient leurs proches. Un troisième Français, prénommé Olivier mais dont le nom de famille n’a pas été rendu public, est également détenu depuis 2022. Paris décrit ces prisonniers comme« otages de l’État ».
L’Iran, qui détient plusieurs ressortissants occidentaux ou binationaux, est accusé par leurs partisans et les ONG de les utiliser comme monnaie d’échange entre États.