Merci aux services de l’Etat, aux magistrats et aux forces de l’ordre qui ont permis de localiser et d’interpeller cet individu ce soir.
Ne laissez rien passer. https://t.co/FL3fXBrruD
– Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) https://twitter.com/BrunoRetailleau/status/1875947575569945046?ref_src=twsrc%5Etfw
Son arrestation fait suite à celles de deux autres influenceurs algériens : Zazou Youssef, à Brest, et Imad Tintin, à Echirolles.
Selon un militant politique algérien réfugié en France qui a rapporté la vidéo de Doualemn, cette dernière appelait à des actes de torture et d’assassinat et « a ciblé tous ceux qui voulaient manifester le 1er janvier contre le régime algérien (et notamment) un jeune militant dont il souhaite la mort parce qu’un nommé Cohen a partagé sa vidéo. »
Le rapport de Michaël Delafosse
Pour rappel, ce samedi 4 janvier, le maire Michaël Delafosse a écrit au procureur de la République pour dénoncer des appels à la haine raciale et des actes de torture diffusés sur le réseau social Tik Tok et émanant d’un individu résidant à Montpellier.
« Ces propos ont été rapportés et rapportés par plusieurs Montpelliérains, profondément choqués par la teneur des messages.», a souligné le maire.
Selon lui, ces faits peuvent être juridiquement qualifiés de « incitation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence contre une personne » et « apologie des crimes de torture ou de barbarie ».
Il a demandé au procureur, à travers l’article 40, «d’engager des poursuites judiciaires contre M. Boualem Naman”, au nom de la “tranquillité publique” et du “respect des valeurs républicaines”.
Le même jour, le préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, annonce sur X avoir également alerté le tribunal judiciaire de Montpellier. “J’ai eu connaissance de cette vidéo tard ce matin, il écrit. Elle est intolérable. J’ai immédiatement contacté le ministère public sur la base de l’article 40 afin que des poursuites judiciaires soient engagées concernant ces propos. J’agirai également sur le plan administratif.