L’année 2025 va-t-elle être aussi chaotique pour Emmanuel Macron que 2024 marquée par l’explosion d’une dissolution qui a provoqué l’instabilité politique en France. Le chef de l’État continuera-t-il à payer cette année le prix de sa décision de dissoudre l’Assemblée ?
La dissolution est un poison durable quiEmmanuel Macron s’est injecté dans son quinquennat et dont il aura bien du mal à trouver l’antidote en 2025. Lorsqu’il prononcé ses vœux Aux Français le 31 décembre, le président de la République a tenté de tourner la page de cette dissolution ratée en reconnaissant pour la première fois depuis six mois que sa décision avait causé plus de « divisions plutôt que solutions « . Mais faire tardivement le travail de « lucidité » et « d’humilité » ne suffira peut-être pas à inverser la tendance. Il est révolu le temps où Emmanuel Macron était surnommé « Jupiter » pour démontrer sa puissance et sa domination. Dans l’entourage du chef de l’Etat, on en est désormais réduit à théoriser la posture de « président qui préside “, de ” garant » plus que le gouvernement pour tenter de faire comme si, enfin, cette situation d’affaiblissement du président était maîtrisée et de créer autour de lui une bulle institutionnelle protectrice en agitant les pouvoirs qui lui restent, par exemple celui d’organiser des référendums.
Emmanuel Macron en danger ?
Le président est clairement dans le viseur de ses adversaires et surtout de Jean-Luc Mélenchon. Le leader insoumis, déjà candidat à trois reprises à la présidentielle, pourrait bien se voir tenter sa chance une quatrième fois et pourquoi pas dès 2025 lors d’une élection anticipée. Ainsi, après avoir tenté en vain de lancer une procédure de destitution, il joue désormais la carte de l’appel à la démission d’Emmanuel Macron. La stratégie de censure répétée de LFI vise à provoquer l’instabilité et à mettre le chef de l’Etat dans une situation où son départ de l’Élysée serait la seule solution.
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« L’horloge qui tourne »
Marine Le Pen elle fait aussi pression sur Emmanuel Macron. Elle ne réclame pas clairement sa démission mais laisse l’hypothèse en suspens et s’interroge sur la capacité du président à tenir jusqu’en 2027. Dans ce contexte, un cadre de la Renaissance s’inquiète de la volonté d’accroître la pression en 2025 de la part de deux opposants qui sont bousculés, dit-il. , par ” l’horloge qui tourne », « une horloge biologique » selon lui pour Insoumis, 73 ans, « une horloge d’héritage » pour le député RN suivi de Jordan Bardella. Reste à savoir combien de temps encore, face à leurs attaques, Emmanuel Macron parviendra à faire avancer l’horloge présidentielle.
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