Dernière mise à jour :4 janvier 2025, 22h13 IST
En réponse à cette situation, le gouvernement a décidé d’augmenter le nombre de laboratoires effectuant des tests pour le HMPV, et l’ICMR suivra le développement du HMPV tout au long de l’année.
L’Inde est tout à fait prête à gérer les maladies respiratoires, avec des mécanismes de surveillance n’indiquant aucune augmentation inhabituelle des cas, a déclaré samedi le ministère indien de la Santé, sur fond d’inquiétudes mondiales concernant une éventuelle épidémie de la maladie. type de coronavirus causé par le métapneumovirus humain (HMPV).
Le ministère a organisé samedi une réunion d’un groupe de surveillance conjoint pour discuter des informations faisant état d’une augmentation des cas de maladies respiratoires en Chine ces dernières semaines.
Il a précisé que la situation était étroitement surveillée par tous les canaux disponibles et a demandé à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de partager des mises à jour concernant la situation.
Selon le communiqué qui résume les principaux enseignements de la réunion, la situation en Chine n’est « pas inhabituelle » compte tenu de la saison grippale en cours.
“Les rapports suggèrent également que la cause de la récente augmentation est le virus de la grippe, le RSV et le HMPV – les agents pathogènes habituels attendus au cours de cette période”, indique le communiqué.
Le gouvernement a également précisé que tous ces virus circulent déjà dans le monde, y compris en Inde – un point souligné par de nombreux experts ces derniers jours pour apaiser les craintes d’une résurgence d’une pandémie de type Covid.
Selon l’American Society for Microbiology, depuis la découverte du métapneumovirus humain (HMPV) en 2001, le virus a été identifié à l’échelle mondiale. Van Den Hoogen a évoqué la découverte d’un nouveau virus chez des enfants souffrant de maladies respiratoires aux Pays-Bas en 2001.
Le RSV ou virus respiratoire syncytial, un pneumovirus, est l’agent pathogène humain le plus étroitement lié au HMPV, avec des génomes présentant des caractéristiques similaires ainsi que des différences distinctes.
Augmentation des tests HMPV pour l’année prochaine
L’Inde dispose déjà d’un solide système de surveillance des maladies respiratoires comme la grippe, géré par l’institution de recherche médicale phare du pays, le Conseil indien de la recherche médicale et le Programme intégré de surveillance des maladies (IDSP). .
“Les réseaux ICMR et IDSP, ainsi que les données des deux institutions, n’indiquent pas une augmentation inhabituellement élevée des cas de grippe et de maladies respiratoires aiguës graves”, a déclaré le gouvernement.
Par ailleurs, les médecins hospitaliers ont également confirmé qu’il n’y a pas eu d’augmentation des cas de maladies respiratoires au cours des dernières semaines, hormis les variations saisonnières attendues.
Le réseau ICMR teste également d’autres virus respiratoires, notamment l’adénovirus, le RSV et le HMPV, et aucun d’entre eux ne montre une augmentation inhabituelle des échantillons testés. Cependant, par mesure de précaution, le gouvernement a décidé d’augmenter le nombre de laboratoires effectuant des tests pour le HMPV, et l’ICMR surveillera les tendances du HMPV tout au long de l’année.
“Les données d’un exercice national de préparation récemment mené ont indiqué que le pays est bien préparé pour faire face à toute augmentation des maladies respiratoires”, ajoute le communiqué, soulignant que les systèmes de santé et les équipes de surveillance des réseaux resteront vigilants pour garantir une réponse rapide aux nouveaux défis sanitaires. . .
Actualités Inde « Pas d’augmentation inhabituelle des maladies respiratoires » : l’Inde, au milieu des inquiétudes concernant la propagation du HMPV en Chine, demande des mises à jour à l’OMS
Il est crucial de rester vigilant quant aux tendances des maladies respiratoires, car elles peuvent varier d’une saison à l’autre. La collaboration internationale et le partage d’informations, notamment par l’intermédiaire d’organisations comme l’OMS, sont essentiels pour une réponse efficace à tout risque potentiel. Quelles autres stratégies pourrions-nous envisager pour mieux anticiper et gérer les épidémies à l’avenir ?