« Ce genre de match nous laisse un goût d’inachevé »

« Ce genre de match nous laisse un goût d’inachevé »
« Ce genre de match nous laisse un goût d’inachevé »

Tenu en échec par Nantes (1-1), pour son tout premier match de l’année civile, le LOSC n’a pas été à la hauteur des attentes de Bruno Genesio. Selon ce dernier, ce match est un bon rappel pour l’ensemble de son groupe. Entretien.

Quel sentiment prévaut après ce match ?

On a fait une première période plutôt sérieuse, face à un adversaire bien groupé, qui a bien défendu. Nous avons réussi à ouvrir le score, ce qui n’est pas une mince affaire dans ce type de match. Je pense que nous avons fait un peu moins en seconde période. Un peu moins en Ligue 1 ne suffit pas pour gagner un match. Nous n’avons pas beaucoup de marge, nous n’en avons même pas. Nous devons donc toujours faire de notre mieux dans tous les domaines. Il nous a manqué un peu trop en seconde période pour réaliser une seconde fois notre domination ou au moins conserver notre avantage d’un but.

On a ressenti un état de forme disparate dans le secteur offensif. Comment l’expliquez-vous ?

Il y a eu une pause, même si elle n’a pas été très longue. Certains reviennent plus vite que d’autres. Nous sommes aussi dépendants du match. On a eu la possession, le contrôle, on a touché beaucoup de ballons dans la surface, mais pas dans de bonnes conditions. Ce qui aurait pu nous permettre de créer davantage d’occasions et de situations pour marquer ce deuxième but qui aurait scellé le sort du match. C’est toujours un problème collectif. Il a globalement manqué d’appels de balle, même si Nantes était regroupé. Nous aurions dû être plus généreux dans nos appels. Nous avons aussi manqué de simplicité dans notre jeu. On est tombé dans un faux rythme en seconde période, on s’est endormi nous-mêmes avec une possession très stérile. Nous ne savions pas comment apporter la touche de folie dont nous avions besoin. C’est l’histoire d’un match, d’une reprise. Il faut l’accepter et en tirer les conséquences pour voir ce que l’on peut encore améliorer.

Nous avons également constaté quelques petits changements de concentration défensifs…

Assez. Le but refusé aurait dû nous alerter, nous rendre plus alertes. Malheureusement, nous ne l’avons pas fait et nous avons été pénalisés sur un contre. On est inattentif au début de l’action, sur un long ballon. C’est un ensemble de choses. Je le répète, la Ligue 1 est un championnat très dur, toutes les équipes sont difficiles à battre. Nous n’avons pas été suffisamment à 100% dans tous les domaines pour espérer mieux.

J’ai vu des choses que je n’aimais pas forcément. Il n’y a jamais aucune chance. Si on ne prend qu’un point.

J’avais plusieurs options. Les joueurs ont également la liberté de changer de joueur, à condition de respecter les zones. Au départ, je voulais placer Hakon dans une équipe que je pensais plus capable de faire des courses sans ballon. Après, très vite, on s’est réajusté avec Hakon qui est resté dans son poste de meneur de jeu et Rémy (Cabella) qui s’est déplacé à droite. Avec lui, l’avantage c’est qu’il peut jouer à tous les postes devant voire un cran plus bas au milieu. C’est un garçon intelligent, bon techniquement. C’était l’un des plus réguliers de ce match avec notre capitaine. La plupart du temps, le danger venait de lui.

Depuis le début de la saison, vous avez perdu des points après avoir mené dans des matches qui étaient à votre portée sur le papier. Est-ce le gros aspect à corriger ?

Ce genre de match nous laisse un goût d’inachevé sur la première partie de saison. C’est certain que nous avons une marge de progression dans ce domaine. Je le répète, nous avons très peu de marge. Nous le savons depuis le début. L’équilibre est très fragile. Il faut constamment être le plus concentré possible, faire les bons choix, tout ce qui est nécessaire physiquement pour éviter tout cela. Nous devons continuer à travailler.

Vous reconnaissez que cette équipe a parfois besoin d’un certain soutien de la part de la direction. Ressentez-vous le besoin de le faire ?

Oui, parce que j’ai aussi vu des choses que je n’aimais pas forcément. Je vais garder ça pour l’intérieur, les joueurs et le staff. Il n’y a jamais aucune chance. Si nous ne prenons qu’un point, face à un adversaire méritant, alors même que nous avions ouvert le score, c’est que nous n’avons pas tous fait de notre mieux. Pour différentes raisons.

Commentaires recueillis par Enzo PAILOT

Crédits photos : Johnny Fidelin/Icon Sport

 
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