L’homme qui s’est suicidé dans l’explosion d’un Cybertruck devant l’hôtel Trump à Las Vegas (États-Unis), mercredi 1er janvier, souffrait de « stress post-traumatique », ont indiqué les autorités. Selon eux, il s’agissait donc d’un acte isolé.
L’un des messages laissés par le soldat retrouvé mort dans l’explosion du Cybertruck de Tesla, mercredi 1er janvier à Las Vegas (États-Unis), a été publié. “Ce n’était pas une attaque terroriste, c’était un signal d’alarme”a déclaré l’homme avant son attaque, a rapporté Le mondeSamedi 4 janvier. Ce message semble confirmer la thèse d’un acte isolé.
« Il semble qu’il s’agisse d’un cas tragique de suicide impliquant un ancien combattant décoré… qui souffre de troubles de stress post-traumatique et d’autres problèmes. »a expliqué l’agent du FBI chargé de l’enquête lors d’une conférence de presse vendredi 3 janvier. Membre des forces spéciales de l’armée américaine, Matthew Livelsberger a mis fin à ses jours à l’âge de 37 ans, dans un véhicule loué en ligne. L’explosion a fait sept personnes légèrement blessées devant l’hôtel Trump. Cependant, les autorités ne parviennent pas à comprendre comment l’individu a pu se suicider en se tirant une balle dans la tête alors qu’il allumait des feux d’artifice et du carburant à l’intérieur du véhicule.
Des motivations vagues
Les recherches sur son téléphone ont commencé à montrer de vagues motivations. Les enquêteurs ont trouvé deux lettres dans lesquelles il parle de « griefs politiques ». « Nous sommes les États-Unis d’Amérique, le plus grand pays qui ait jamais existé. Mais à l’heure actuelle, nous sommes gravement malades et nous nous dirigeons vers l’effondrement. »» a-t-il notamment écrit dans l’une des lettres. Pour expliquer son action, il a évoqué les traumatismes subis au cours de sa carrière militaire. “J’avais besoin de vider mon esprit des frères que j’avais perdus et de me soulager du fardeau des vies que j’avais prises”il a écrit.
Selon la police fédérale américaine, rien ne permet d’établir un lien entre cette explosion et l’attaque à la voiture bélier de la Nouvelle-Orléans, quelques heures plus tôt lors des célébrations du Nouvel An.
publié le 4 janvier à 7h40, Lilian Moy, 6Medias
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