Des cuissardes à n’en plus finir, une séance shopping mythique au son d’une chanson culte : Pretty Woman, réalisée par Garry Marshall en 1990, reste à ce jour la comédie romantique la plus regardée au cinéma, et la plus rentable aussi. Edward Lewis (Richard Gere), homme d’affaires, rencontre par hasard sur Hollywood Boulevard une jeune prostituée, Vivian Ward (Julia Roberts). Pour 3 000 $, elle accepte de passer une semaine avec lui et de l’accompagner à divers événements. A l’origine fable désillusionnée sur la prostitution à Los Angeles, le scénario, de JF Lawton, a subi une sérieuse refonte aux studios Disney, qui l’a transformé en une version moderne et américaine de Cendrillon…
Un film phénomène
Personne ne croyait à cette histoire moderne de Cendrillon, arrachée aux trottoirs d’Hollywood. Pas même l’entourage de Garry Marshall, son directeur. Contre toute attente, Jolie femmesorti en 1990, bat tous les records, devenant la rom com (comédie romantique) par excellence. En France, cette romance improbable entre un homme d’affaires et une prostituée fait partie des films qu’on ne se lasse pas de revoir.
Du drame à la romance
Initialement? Une fable désillusionnée sur la prostitution à Los Angeles. Un scénario trop brut, trop sombre pour Disney qui, après avoir acquis les droits du film, a imposé plusieurs changements, dont la fin transformée en happy end.
Une étoile est née…
Dans un premier temps, plusieurs actrices populaires ont été approchées pour incarner l’héroïne. Parmi eux : Michelle Pfeiffer, Meg Ryan, Brooke Shields… Mais ils refusent tous, estimant que le rôle est trop dégradant pour l’image d’une femme. Julia Roberts, 21, jusqu’ici méconnu du grand public, arrive en dernière position sur la liste. Jolie femme propulse la jeune première au rang de nouveau chouchou d’Hollywood. Une étoile est née…
Pretty Woman, un conte de fées hollywoodien, vendredi 3 janvier à 22h25 sur Arte