Les virus respiratoires compliquent les choses dans les situations d’urgence sur la côte nord

Les virus respiratoires compliquent les choses dans les situations d’urgence sur la côte nord
Les virus respiratoires compliquent les choses dans les situations d’urgence sur la côte nord

Le taux d’occupation élevé des salles d’urgence de la Rive-Nord s’explique en partie par la circulation de virus respiratoires, affirme le CISSS.

« C’est une situation similaire qui se reproduit chaque année, particulièrement après les rassemblements des Fêtes », rappelle le CISSS Côte-Nord.

Le taux de consultation est toutefois inférieur à celui de l’année dernière à pareille date.

Vendredi matin, le taux d’occupation des civières atteignait 210 % à Sept-Îles. En après-midi, il a diminué à 160 %, tandis qu’à Baie-Comeau il a grimpé à 170 %.

Les usagers en attente d’une place en hospitalisation occupent des civières aux urgences, mais aussi les usagers d’un niveau de soins alternatif (NSA).

Ils n’ont plus besoin de soins actifs et attendent d’être transférés vers un autre endroit.

« Il est à noter que le taux d’occupation se réfère au nombre de personnes sur civières. Il y a 10 civières à Baie-Comeau et 10 à Sept-Îles, mais beaucoup moins dans les autres régions», indique le CISSS Côte-Nord.

L’établissement invite la population ayant des questions sur son état de santé à consulter Info-Santé au 8-1-1 avant de se rendre à l’urgence.

« Une infirmière évaluera l’état de santé et donnera des recommandations pour des soins à domicile ou pour trouver le service qui répondra le mieux au besoin. »

Si le problème de santé n’est pas urgent, il est également possible de contacter le médecin de famille, le pharmacien, le Bureau d’accès de première ligne (pour les personnes sans médecin de famille), une clinique médicale ou le CLSC.

Les urgences débordent à Sept-Îles et à Baie-Comeau

 
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