Le concours était ouvert à tous les établissements artisanaux situés en Région bruxelloise, sous l’égide de Mingle, agence de conseil en alimentation durable, et Tartine et Boterham, le guide des boulangeries et pâtisseries artisanales à Bruxelles et en Wallonie. « Nous ne nous y attendions vraiment pas. Nous sommes très fiers et très heureux. Nous nous battons depuis longtemps pour maintenir l’artisanat et la durabilité chez Boulengier. C’est une belle reconnaissance »a commenté Marc Paeps, l’un des propriétaires associés de la boulangerie Saint-Gilloise. Auréolé de son titre, Boulengier a légèrement augmenté sa production cette année à 3.000 unités, qui seront commercialisées à partir de samedi et jusqu’au week-end suivant.
Le gâteau devait contenir au moins trois produits sur cinq d’origine belge, biologique et/ou artisanale : farine, œufs, beurre, amandes et haricots. Les candidats obtenaient plus de points si quatre ou cinq ingrédients répondaient à au moins un de ces critères, plus difficiles à remplir, par exemple pour les amandes cultivées à l’étranger. Il était également interdit d’utiliser des arômes d’amande ou de margarine. “Les gens sont attentifs toute l’année à la qualité et à la durabilité de ce qu’ils mangent. Une fois les vacances arrivées, ils ferment les yeux… Pourquoi ? Il existe de nombreuses crêpes coûteuses préparées avec des produits de mauvaise qualité. Mon objectif est de montrer qu’il est possible d’être artisanal, durable et bon.», explique la fondatrice de Mingle, Noémie De Clercq, qui ambitionne de pérenniser la compétition – au niveau national si possible.
Au total, 14 pâtissiers étaient en lice et leurs créations ont été dégustées à l’aveugle et à huis clos le 15 décembre par un jury composé de huit journalistes bruxellois et personnalités spécialisées dans le secteur culinaire. La notation a été établie en fonction de l’aspect, du garnissage, du caractère feuilleté, de la saveur, mais aussi de la durabilité des produits.