« Nous croyions trouver le bonheur dans la prospérité et le confort matériel »

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« Nous croyions trouver le bonheur dans la prospérité et le confort matériel »

L’écrivain britannique David Lodge en 2005. ANDERSEN ULF/SIPA

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Le romancier britannique vient de mourir à l’âge de 89 ans. En 2008, à l’occasion de la sortie de « La vie en muet », il évoquait son pays, sa religion et… sa surdité dans un entretien au « Nouvel Obs ». Nous le republions.

[De nos archives, 2 octobre 2008] Au début de votre nouveau roman « La vie en muet », votre personnage principal malentendant déclare : « La cécité est tragique, la surdité est comique. » Etant vous-même malentendant, êtes-vous d’accord avec cela ?

David Loge. Dans l’ensemble, oui. Les malentendants ont conscience qu’ils les font rire, même s’ils n’y voient rien de comique ! Dans la tradition littéraire, et particulièrement théâtrale, les malentendants sont des personnages comiques dont l’infirmité produit des situations absurdes. Il existe certainement des œuvres qui adoptent le point de vue d’un personnage entièrement sourd et témoignent d’une grande compassion à son égard. Mais une personne est en or…

 
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