Le détenu était susceptible d’être libéré en 2031, a précisé la source proche du dossier.
La préfecture de police des Bouches-du-Rhône a confirmé qu’un événement était “en cours à la maison centrale d’Arles”, confirmant les premières informations du quotidien La Provence. Les forces d’intervention du Raid ont été activées par le préfet de police, “qui suivait la situation de près”, a ajouté la préfecture.
Prise d’otages aux Pays-Bas : les dernières informations sur le suspect
Yvan Colonna’s ex-prison
“Nous avons mobilisé tous les moyens” pour mettre fin à la prise d’otages, a indiqué à l’occasion où il s’est notamment rendu à la rencontre du personnel de la prison des Baumettes de Marseille.
M. Darmanin a indiqué qu’il suivait l’évolution de la situation « en temps réel ».
La prison centrale d’Arles, prison créée en 1991, est réservée aux détenus condamnés à des peines de plus de 10 ans de réclusion criminelle ou présentant des risques pour la sécurité. C’est dans cet établissement qu’a été détenu le militant indépendantiste corse Yvan Colonna, et c’est là qu’il a été mortellement agressé par un codétenu en 2022.
Yvan Colonna y purgeait une peine de prison à perpétuité pour l’assassinat du préfet Claude Erignac en 1998 à Ajaccio. Il avait été violemment agressé dans la salle de sport par Franck Elong Abé, un homme radicalisé de 36 ans condamné notamment dans une affaire de terrorisme.
Cette prison, fermée pendant six ans, entre 2003 et 2009, après avoir été inondée lors d’une crue du Rhône, avait également accueilli un détenu comme Jean-Marc Rouillan, membre du groupe armé d’extrême gauche Action Directe, dont il avait été l’un des co-fondateurs.