Un détenu connu pour « troubles psychiatriques importants » et équipé d’une pioche artisanale a retenu cinq personnes en otage à plusieurs reprises ce vendredi à la prison d’Arles (Bouches-du-Rhône), avant de se rendre peu avant 16 heures.
L’homme de 37 ans détenait cinq otages, quatre soignants et un surveillant. La prise d’otage a commencé à 11h10. Vers 15 heures, un premier otage, un médecin, a été libéré. Le détenu avait été incarcéré pour viol sous la menace d’une arme et avait exprimé son désir d’être changé de prison, a indiqué une source proche du dossier.
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“Pas un profil terroriste”
Libéré en 2031, il présente “un profil psychologique, pas un profil terroriste ou autre”, a précisé l’administration pénitentiaire, soulignant que les équipes régionales d’intervention et de sécurité (Eris) sont sur place, ainsi que les équipes locales de sécurité pénitentiaire (ELSP). ).
Les forces d’intervention du Raid ont été activées par le préfet de police. “Nous avons mobilisé tous les moyens” pour mettre fin à la prise d’otages, a indiqué sur X le garde des Sceaux Gérald Darmanin, venu jeudi se déplacer dans le département des Bouches-du-Rhône. Gérald Darmanin a indiqué suivre « l’évolution de la situation en temps réel ».
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La prison centrale d’Arles, prison créée en 1991, est réservée aux détenus condamnés à des peines de plus de 10 ans de réclusion criminelle ou présentant des risques pour la sécurité. C’est dans cet établissement qu’a été détenu le militant indépendantiste corse Yvan Colonna, et c’est là qu’il a été mortellement agressé par un codétenu en 2022.
Cette prison, fermée pendant six ans, entre 2003 et 2009, après avoir été inondée lors d’une crue du Rhône, avait également accueilli un détenu comme Jean-Marc Rouillan, membre du groupe armé d’extrême gauche Action Directe, dont il avait été l’un des co-fondateurs.
