R.élu président des Etats-Unis en novembre, Donald Trump pourra-t-il siéger dans le Bureau Ovale le 20 janvier ? La question mérite d’être posée car la réponse est, en réalité, loin d’être évidente. Elle dépend en fait d’un fait loin d’être acquis par le républicain : l’élection du président (ou président) de la Chambre des représentants, comme le souligne le HuffPost.
Au cœur de ce qui pourrait être un véritable imbroglio politique se trouve Mike Johnson. L’homme n’est pas un bleu : membre du Parti républicain, il a été élu à la Chambre des représentants en 2016 et en est devenu le président en 2023. Cette instance est l’une des deux composantes du pouvoir législatif américain, avec le Sénat.
A LIRE AUSSI Les derniers jours de Joe Biden à la Maison BlancheEn son sein, l’élu conservateur de Louisiane s’est fait un nom. Ses collègues républicains lui reprochent d’être trop conciliant avec les élus démocrates, et le projet de budget qu’il a présenté en décembre a été rejeté par les partisans de Donald Trump, mettant le pays au bord de la paralysie budgétaire.
Trump, critique hier, soutien aujourd’hui
Il n’a donc pas le vent en poupe alors qu’une échéance majeure se profile, ce vendredi 3 janvier : l’élection du président. Au sein de l’hémicycle, les Républicains n’ont qu’une courte avance sur leurs rivaux démocrates, 219 sièges contre 215. Il suffit donc d’une poignée d’élus, revanchards ou réfractaires, pour empêcher Mike Johnson d’obtenir […] En savoir plus
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