La sénatrice des Yvelines Sophie Primas est la nouvelle porte-parole du gouvernement.
Elle était déjà membre du gouvernement de Michel Barnier en tant que ministre déléguée chargée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.
Cette ancienne élue LR avait annoncé qu’elle quittait le parti en juin pour inscrire son opposition à l’accord entre Éric Ciotti et le RN en vue des élections législatives de 2024.
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Le gouvernement de François Bayrou
Une femme de droite comme porte-parole. Pour symboliser sa volonté d’ouverture, François Bayrou a nommé à ce poste stratégique Sophie Primas, élue de la droite républicaine, sénatrice depuis 2011. Déjà au gouvernement lors du bref passage de Michel Barnier à Matignon, elle était alors ministre déléguée chargée des Affaires étrangères. du commerce et des Français de l’étranger. Proche de Gérard Larcher, systématiquement placé en deuxième position sur la liste du président du Sénat dans son département, cet ingénieur agronome de formation et directeur commercial de profession est rompu aux débats sur l’agriculture, la consommation ou l’énergie.
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Première femme à occuper le prestigieux poste de présidente de la commission sénatoriale des affaires économiques entre 2017 et 2023, Sophie Primas a été nommée vice-présidente de la Haute Assemblée lors de sa dernière réélection, en 2023.
Elle a claqué la porte des Républicains
Ancien maire de la commune d’Aubergenville, le sénateur a été au cœur de l’examen de certaines lois phares du mandat d’Emmanuel Macron, comme la loi Elan, l’Energie Climat ou les lois « Egalim », destinées à rééquilibrer les relations commerciales entre les acteurs agroalimentaires. fournisseurs et la grande distribution, et garantir un revenu décent aux agriculteurs. Elle s’est également illustrée par son opposition à la ratification du traité de libre-échange Ceta entre l’Union européenne et le Canada, contre l’avis du gouvernement de l’époque, celui de Gabriel Attal.
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Souvent critique envers sa propre famille politique, elle a été l’une des premières à annoncer qu’elle claquait la porte républicaine le jour où Eric Ciotti annonçait son soutien au Rassemblement national aux législatives. « Le parti est trop endommagé. Je pense que la droite a intérêt à reconstruire un autre parti politique qui soit un parti de droite, sans avoir à se rapprocher du RN ou de la majorité présidentielle »a-t-elle encore expliqué à l’AFP fin juin, tout en confirmant son allégeance intacte au groupe LR au Sénat. « Je préfère perdre une élection plutôt que de perdre mon âme »dit-elle aussi à l’époque.
