M. Zelensky a longtemps refusé de négocier une fin de guerre avec Vladimir Poutine mais a récemment assoupli sa position, acceptant notamment de renoncer temporairement à tenter de reprendre les territoires conquis par Moscou, en échange de garanties de sécurité de l’OTAN et d’une augmentation des armements. Livraisons à Kiev.
Il a déclaré jeudi que toute garantie de sécurité à l’Ukraine n’impliquant pas les États-Unis serait de « faibles garanties ».
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Alors que plusieurs pays européens, dont la France, ont avancé l’idée de déployer un éventuel contingent militaire en Ukraine en cas d’accord de paix, Volodymyr Zelensky a estimé qu’une telle initiative ne devait pas remplacer l’adhésion de son pays à l’Otan.
« Nous ne voudrions pas qu’il n’y ait qu’un ou deux pays pour cette initiative. Cette initiative doit absolument aller dans le sens de l’OTAN. Cela ne veut pas dire que le déploiement de forces européennes exclut un avenir au sein de l’OTAN », a-t-il déclaré.
Les forces ukrainiennes sont en difficulté depuis des mois face à l’armée russe sur le front de l’Est et reculent dans plusieurs secteurs.
M. Zelensky a ainsi reconnu que la situation est « vraiment très difficile » et que les troupes ukrainiennes « sont fatiguées », notamment à cause d’un « manque de réserves et de rotation » des troupes.
