Les exportations de gaz russe ne peuvent plus transiter par l’Ukraine et donc approvisionner le marché européen.
Les exportations de gaz russe transitant par l’Ukraine ont cessé mercredi, sonnant la fin de la domination russe sur le marché européen de l’énergie, contraint de diversifier ses approvisionnements depuis l’invasion du territoire ukrainien par Moscou en février 2022.
Les sanctions visant la Russie n’auront pas empêché, pendant près de trois ans, le gaz russe d’atteindre l’Europe occidentale, mais le refus de Kiev de renouveler jusqu’à mercredi le contrat de transit qui le liait à Gazprom a mis fin à cette situation.
Ce jugement avait été largement attendu par les autorités européennes. Elle ne devrait pas avoir d’impact significatif sur les prix payés par les consommateurs européens, contrairement à 2022, où la baisse des livraisons de gaz russe avait provoqué d’importantes tensions sur le front de l’offre.
Le GNL à la place
Les derniers pays qui s’approvisionnaient encore en gaz russe, comme l’Autriche ou la Slovaquie, ont depuis trouvé des alternatives. La Hongrie, de son côté, continuera de s’approvisionner en Russie en transportant du gaz russe via TurkStream, qui exploite deux gazoducs traversant la mer Noire.
En Transnistrie, région moldave inféodée à Moscou, le chauffage et l’approvisionnement en eau chaude ont toutefois été coupés mercredi matin, faute d’approvisionnement.
A Bruxelles, la Commission européenne se targue d’avoir anticipé la fin des livraisons de gaz russe. « Les infrastructures gazières européennes sont suffisamment flexibles pour fournir du gaz qui ne provient pas de Russie.», a déclaré un porte-parole de l’exécutif européen. « Il a été agrandi avec de nouvelles capacités de GNL (gaz naturel liquéfié).», a-t-il ajouté.
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