Des incidents antisémites ont marqué le début de l’année 2025 dans le monde du sport. Aux îles Canaries, un drapeau israélien a été brûlé devant une salle de basket, tandis qu’en Nouvelle-Zélande, un match de tennis impliquant un joueur israélien a été perturbé par des manifestants pro-palestiniens. Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, des images diffusées par les médias locaux des îles Canaries montraient l’incendie d’un drapeau israélien devant la Gran Canaria Arena. Cette salle doit accueillir le 2 janvier un match entre l’équipe locale et l’Hapoel Tel-Aviv dans le cadre d’une compétition européenne. Les auteurs de cet acte ont appelé au boycott du match, accusant Israël de « génocide » à Gaza.
Au même moment, à Auckland, en Nouvelle-Zélande, le match de tennis entre l’Israélienne Lina Glushko et la Japonaise Naomi Osaka était temporairement interrompu par des manifestants pro-palestiniens. Selon les médias locaux, les forces de sécurité n’ont pas réussi à évacuer les manifestants.
L’organisation pro-palestinienne PSNA a soutenu cette action dans un communiqué, estimant qu’il était inacceptable qu’un « réserviste d’une armée commettant le génocide » participe au tournoi d’Auckland.
Lina Glushko a parlé de son expérience sur la radio israélienne Kan Reshet Bet : « J’étais sous le choc. J’ai commencé à entendre des cris contre Israël, puis ils se sont approchés du terrain. Ils criaient “Lina tue des enfants”. Cela ne m’était jamais arrivé. Depuis hier, j’ai commencé à recevoir beaucoup de messages. C’était effrayant à un moment donné, on m’a assigné un garde du corps.