Le ministère table sur 7.543 nouvelles places à partir de 2027, conformément à l’accord-cadre signé entre le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation et le ministère de l’Économie et des Finances relatif à la mise en œuvre du programme d’augmentation des effectifs dans le secteur secteur de la santé d’ici 2030, pour un coût de plus de 3 milliards de dirhams (MMDH), a indiqué M. Tahraoui qui s’exprimait lors d’une séance consacrée aux questions orales à la Chambre des Conseillers.
Concernant la catégorie des infirmiers et techniciens de santé, le ministre a fait état de 8.360 places d’enseignement au cycle licence en 2024, soit une augmentation de 206%, tandis que 680 places d’enseignement ont été consacrées au cycle master entre 2020 et 2024 (+353%), ajoutant que son département prévoit d’ouvrir 11 900 places d’enseignement d’ici 2029.
Le ministère, a-t-il poursuivi, étudie un projet visant à créer 16 équipes de recherche et 4 laboratoires de recherche pour le cycle doctoral dans les Instituts supérieurs des professions infirmières et technologiques de la santé (ISPITS), en coordination avec le gouvernement et les partenaires sociaux, en plus de augmenter le nombre de postes de médecins spécialistes résidents sur une période de cinq ans, avec une augmentation chaque année de 100 postes pour les résidents contractuels et de 50 postes pour les résidents non contractuels.
Ces mesures permettront de passer de 18 professionnels de santé pour 10 000 habitants en 2022 à 45 professionnels de santé/10 000 habitants d’ici 2030, conformément aux normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a-t-il souligné.
Le ministre a rappelé, en ce sens, que le gouvernement a œuvré pour renforcer l’offre de santé et augmenter les effectifs du secteur, notant que le nombre de postes budgétaires dédiés au recrutement des cadres de santé est passé de 4.000 postes en 2019 à 6.500 prévus en 2019. 2025, tout en renforçant les responsabilités des services déconcentrés du ministère, à travers la délégation de signature pour l’organisation des concours régionaux de recrutement depuis fin 2020.
M. Tahraoui a également noté que le renforcement des responsabilités de ces services permet une plus grande flexibilité dans la gestion du déficit connu par certaines régions en termes de personnel médical et infirmier, et la prise en compte des particularités de chaque région dans la perspective de l’opérationnalisation des territoires. groupes de santé.
Doter les établissements de santé des ressources humaines nécessaires est une priorité pour tout système de santé, a assuré le responsable, soulignant que la conception et la mise en œuvre de toute politique de santé « dépendent de la disponibilité de cadres de santé capables d’assurer des services de santé qui répondent aux aspirations des citoyens ». .
