Ce qui change au 1er janvier 2025 en

L’augmentation des pensions de retraite

Bonne nouvelle pour les retraités ! Les pensions de retraite seront revalorisées au 1er janvier 2025, avec une hausse visible dès février. Cette augmentation suit la règle légale d’indexation des retraites sur l’inflation inscrite dans le Code de la sécurité sociale, mise en œuvre en début d’année. Cette revalorisation annuelle s’élèvera à 2,2%, qui est “liée à une indexation mécanique sur la base de l’inflation constatée (en 2024) par l’Institut national de la statistique (Insee)”, précise le ministère du Budget et des Comptes publics. 17 millions de retraités sont concernés. Pour une pension de base de 1.400 euros par exemple, la majoration appliquée équivaut à 30 euros supplémentaires par mois.

Le prix des consultations médicales augmente

Moins bonne nouvelle cette fois, depuis le 22 décembre 2024, vous devez payer un peu plus d’argent à vos praticiens de santé. Ne vous inquiétez pas, les frais sont toujours remboursés par l’Assurance Maladie et les complémentaires santé (mutuelle). La consultation chez le médecin généraliste passe ainsi de 26,50 € à 30 €. Certaines spécialités bénéficient également de cette majoration : la consultation chez le gynécologue passe par exemple de 33,50 € à 37 €, celle chez le psychiatre passe de 51,70 € à 55 €, et celle du gériatre de 31,50 € à 37 €. €. Le site Amélie.fr prévient qu’une deuxième vague de revalorisation aura lieu le 1er juillet 2025. L’objectif est de repeupler les cabinets de médecins, car selon Santé Académie : « Le nombre de médecins généralistes diminue chaque année depuis 2012 mais il C’est pour les spécialistes que nous connaîtrons une véritable rupture en 2024 : il y aura 174 médecins spécialistes pour 100 000 habitants contre 190 en 2023. Cette diminution du nombre de médecins par habitant est due à un effet de ciseau.»

Un nouveau vaccin pour les bébés

Concernant nos tout-petits, un vaccin vient d’être ajouté à la liste des vaccins obligatoires, tandis qu’un des autres vient d’être remplacé. Au 1er janvier 2025, 12 vaccins seront nécessaires. Cette nouvelle injection aura pour objectif de prévenir la méningite. Un décret relatif à la vaccination obligatoire a également été mis en place. Selon le ministère de la Santé dans un communiqué publié le 19 décembre, « cette évolution des obligations vaccinales suit les recommandations de la Haute Autorité de Santé », après une hausse des cas de méningites. La vaccination contre le méningocoque C qui était obligatoire est remplacée par celle contre le méningocoque ACWY.

Tarif unique dans les transports parisiens

Fini ce tracas universel, où l’on passe un temps interminable à chercher la recette miracle pour voyager entre Paris Gare du Nord et l’aéroport Charles de Gaulle sans risquer une fraude involontaire. Nous ne voulons plus de ces histoires de zone. Et il semblerait que Mobilités non plus : les zones disparaissent au profit du ticket unique. Jusqu’à présent, le prix variait entre 2,15 € et plus de 5 € à mesure que l’on s’éloignait de la capitale. Le tarif sera désormais de 2,50 € pour les métros/RER/trains, et de 2 € pour les bus et tramways. En prime, dès le 1er janvier, tous les titres de transport franciliens seront disponibles sur smartphone.

Les ZFE se généralisent

Les zones à faibles émissions (ZFE), déjà en place dans des villes comme Paris, Marseille ou Lyon, s’étendent à de nouvelles villes. Objectif : réduire la pollution de l’air liée au trafic routier, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). A compter du 1er janvier 2025, toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants dépassant les seuils de pollution devront instaurer une ZFE. En pratique, cela concerne 42 villes en France, dont Nantes et Angers. A partir de cette date, les voitures diesel de plus de 14 ans et les véhicules essence de plus de 19 ans (Crit’Air 3) ne seront plus autorisés à circuler dans ces zones. Certaines villes, comme Le Mans, sont actuellement exemptées de cette obligation, grâce aux mesures locales déjà mises en place pour limiter la pollution.

Les titres restaurant ne sont plus utilisables au supermarché

Faire ses courses au supermarché avec ses titres-restaurant ne sera plus possible à partir du 1er janvier 2025. Initialement prévue comme mesure temporaire en 2022 pour faciliter l’achat de produits alimentaires, la dérogation expire le 31 décembre 2024. Une lueur d’espoir demeure néanmoins : fin novembre 2024, l’Assemblée nationale vote une prolongation de deux ans. Mais pour entrer en vigueur, cette décision doit encore être validée par le Sénat. Le calendrier politique, perturbé par la chute du gouvernement de Michel Barnier, a retardé le processus. Un vote est toutefois prévu sur l’ordre du jour sénatorial le 15 janvier 2025.

Les bénéficiaires du RSA tous inscrits à France Travail

A partir de janvier 2025, tous les bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) seront automatiquement inscrits à France Travail. Actuellement, seuls 40 % des bénéficiaires le sont. Cette réforme s’accompagne de la mise en place d’un « contrat d’engagement », qui définira des objectifs d’insertion sociale et professionnelle. Avec ce dispositif, 1,2 million de personnes supplémentaires seront inscrites comme demandeurs d’emploi, dont 200 000 jeunes en processus d’insertion dans les missions locales.

 
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