un an plus tard, il veut être libéré

un an plus tard, il veut être libéré
un an plus tard, il veut être libéré

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Il y a presque un an, un individu a tiré en direction de la police. Il était convaincu qu’ils n’étaient pas de vrais soldats et voulait éviter d’être tué. Depuis les événements, le suspect a été mis en examen et écroué. Mais il vient de demander sa libération sous contrôle judiciaire.

Convaincu qu’il était pourchassé par des individus dangereux, il a fini par tirer sur les policiers. Ces événements, survenus il y a près d’un an à Labastide-Clermont près de Toulouse, ont conduit cet homme de 25 ans à un séjour en psychiatrie suivi d’une incarcération. Ce mardi 31 décembre, il vient de demander sa libération sous contrôle judiciaire, alors qu’il est mis en examen pour tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique.

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«Je regrette mon acte», assure-t-il d’emblée depuis le box de la cour d’appel de la chambre de l’instruction. « Vous étiez dans un état de paranoïa sévère et refusiez de suivre un traitement », se souvient l’un des magistrats.

L’affaire remonte au 17 janvier 2024, vers 10 heures du matin. En fin de matinée, les secours se sont rendus à son domicile pour l’emmener à l’hôpital. Mais l’individu barricade son domicile et menace les intervenants. Des militaires de la communauté de brigade de Seysses interviennent. Puis, comme la situation n’évolue pas pendant des heures, la police fait appel à un négociateur.

Un policier sauvé par une clôture

« Vous pensiez que quelqu’un vous suivait et vous ne vouliez pas dormir », explique le juge en s’adressant au prévenu. Pour éviter de s’endormir, l’individu a consommé de la cocaïne pendant quatre jours.

Désorienté par ces substances et armé après un séjour dans les villes de Marseille, le prévenu a complètement perdu le contrôle en milieu d’après-midi. Il pense que les gendarmes sont de faux soldats et tire. « La balle, qui aurait pu blesser ou tuer, a heureusement fini dans un mur de clôture, épargnant ainsi les policiers », confie un voisin, témoin à l’époque de cette scène angoissante. L’individu finira par être maîtrisé. Selon un rapport médical présenté à l’audience, l’état du prévenu est désormais stabilisé grâce à un traitement médicamenteux régulier. Il dit qu’il peut prendre le contrôle de sa vie. Le procureur général s’oppose fermement à ce sentiment. La décision relative à sa libération devrait être prononcée ce vendredi.

 
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