« Nous nous attendons à ce que ces IA existent réellement, au fil du temps, sur nos plateformes, de la même manière que les comptes », a déclaré Connor Hayes, vice-président des produits pour l’IA générative chez Meta. “Ils auront une biographie et des photos de profil et seront capables de générer et de partager du contenu basé sur l’IA sur la plate-forme… c’est là que nous envisageons cette évolution”, a-t-il ajouté. Hayes a déclaré que l’une des « priorités » de Meta au cours des deux prochaines années était de rendre ses applications « plus divertissantes et plus attrayantes », ce qui comprenait une réflexion sur la manière de rendre l’interaction avec l’IA plus sociale. Il a déclaré que des centaines de milliers de personnages avaient déjà été créés à l’aide de son outil de création de personnages IA – lancé aux États-Unis en juillet et dont l’accès devrait être étendu à l’avenir – mais que la plupart des utilisateurs les ont jusqu’à présent gardés privés. Mais les experts préviennent que le contenu généré par l’IA comporte des risques, comme la possibilité que ces personnages soient « utilisés comme armes » pour diffuser de fausses informations. “Sans mesures de protection solides, les plateformes risquent d’amplifier de faux récits via ces comptes basés sur l’IA”, a déclaré Becky Owen, directrice mondiale du marketing et de l’innovation de l’agence de création Billion Dollar Boy et ancienne chef d’équipe d’innovation de Meta Creators. Pour répondre aux préoccupations, les règles de Meta stipulent que le contenu généré par l’IA doit être clairement étiqueté sur ses plateformes.
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