Tournez la page vers 2024. Mardi 31 décembre, Emmanuel Macron présente ses vœux aux Français pour 2025 lors de la traditionnelle allocution télévisée du réveillon. La dissolution « produit plus d’instabilité que de sérénité » » reconnaît le Président de la République dès le début de son discours. Il affirme également qu’en 2025 il demandera aux Français de “tranche” de la « sujets déterminants », art.igne qu’il faudra sans doute s’attendre à des référendums dans l’année à venir.
Positionnez-vous en surplomb. De retour de quelques jours de repos au Fort de Brégançon (Var), le Président de la République prononcera ses vœux dans une posture de “garant” et pas plus “gouverneur”déchiffrer le premier cercle. Avec une volonté de se positionner au-dessus de la scène politique nationale, contrairement à son Premier ministre qui était sur le terrain lundi à Mayotte.
La dissolution devrait peser sur ses volontés. Emmanuel Macron, accusé d’avoir profondément déstabilisé les institutions de la Ve République en décidant de dissoudre l’Assemblée nationale, continue de penser que cette décision politique n’a pas créé la situation politique actuelle, mais qu’elle n’a fait que la révéler. Lorsque trois camps s’opposent, il se considère comme le point de stabilité et ne compte pas démissionner.
Marine Le Pen anticipe 2025 comme « une année décisive ». La présidente des députés du Rassemblement national avait déclaré mi-décembre qu’elle se préparait à une élection présidentielle anticipée. Dans ses propres vœux, elle a déclaré mardi que 2025 sera “une année décisive”, en espérant un “fin heureuse” à l’instabilité gouvernementale, ce qui impliquerait un « décision démocratique ». De son côté, François Bayrou a souhaité, au terme d’une visite à Mayotte dévastée par le cyclone Chido, une année de « réconciliation », « action » et de “stabilité” face au « fractures » récent.