Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 31 décembre 2024 à 23h15
Le 9 avril 2024, les futurs champions d’Espagne et d’Angleterre ont livré un véritable récital de très haut niveau.
Devenue un nouveau classique de la Ligue des Champions, l’opposition entre le Real Madrid et Manchester City a donné naissance la saison dernière à un énième match de gala lors du quart de finale aller, un exceptionnel 3-3 à Santiago-Bernabéu. Dès la deuxième minute, ce sont les Citizens qui ouvraient le score grâce à un coup franc direct de Bernardo Silva. On imagine alors les Madrilènes débordés, mais pour la énième fois ils se relèvent sans qu’on comprenne vraiment comment. Et rapidement, grâce à un tir d’Eduardo Camavinga dévié par Ruben Dias qui marque contre son camp (1-1, 12e).
-Ancelotti : “Un résultat équitable entre deux équipes fantastiques”
Et dans un de ces improbables délires collectifs dont seul le Real a le secret, Rodrygo double la mise presque aussitôt en s’élançant depuis son propre camp (2-1, 14e). A leur tour, les Citizens ont complètement renversé la situation en seconde période, Phil Foden (2-2, 66e) et Josko Gvardiol (2-3, 71e) faisant trembler les filets madrilènes avec deux coups de canon tirés depuis l’extérieur de la surface. Mais Federico Valverde égalise une dernière fois à 3-3, d’une volée, après un déboulé de Vinicius Jr. sur le côté gauche. Une semaine plus tard, le Real se qualifiait aux tirs au but (1-1) puis s’envolait vers sa quinzième couronne continentale (2-0 en finale contre Dortmund).
Mais quand vient l’heure de faire le bilan, c’est ce quart de finale aller qui reste dans les mémoires comme la soirée la plus magique stricto sensu en terme de spectacle, « un résultat juste entre deux équipes fantastiques » comme le résumait alors Carlo Ancelotti : « Nous aurions pu gagner parce que nous avions l’occasion de porter le score à 3-1, mais nous aurions aussi pu perdre. Nous avons eu le courage de revenir dans ce match. Pep Guardiola était tout aussi fier : « Nous avons très bien contrôlé le match, alors qu’il est impossible de tout contrôler contre le Real, surtout au Bernabéu qui est un stade spécial. A 3-2, on pense que le match est presque terminé, mais il n’est jamais fini. C’est très fort de marquer trois buts dans ce stade. Mais pas assez.
