SPORT – Une médaille de bronze, mais celle d’or pour l’abnégation. Libérée de la pression de l’événement qui s’est déroulé cet été à Paris, la sportive canadienne Gabriela Dabrowski a révélé les circonstances inhabituelles dans lesquelles elle a préparé ses Jeux olympiques de 2024.
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La faute, c’est le cancer du sein », diagnostiqué à la mi-avril » pour le joueur de 32 ans. Sur Instagram, elle a livré un témoignage plein d’émotion en clôture de son année sportive ce mardi 31 décembre. L’occasion pour elle de dévoiler la maladie avec laquelle elle a dû composer pour disputer les Jeux de Paris, malgré tout.
« Ce que vous n’avez pas vu en 2024 : comment quelque chose d’aussi petit peut-il causer un si gros problème ? C’est une question que j’ai dû me poser lorsque j’ai reçu un diagnostic de cancer du sein. Je sais que cela sera un choc pour beaucoup, mais je vais bien et tout ira bien. Un diagnostic précoce peut sauver des vies ».
« Cancer. Ce sont les mots que vous n’espérez jamais entendre. Et en un instant, votre vie et celle de vos proches sont bouleversées », a également écrit la médaillée de bronze, qui dispense ses abonnés de « deux interventions chirurgicales et récupération » qu’elle a dû endurer dans son histoire.
Impossible de lever le bras
Mais pour participer aux Jeux Olympiques, elle a choisi de décaler légèrement son traitement pour poursuivre Wimbledon et les Jeux de Paris. Une stratégie qui s’est soldée par une finale à Londres et une médaille à Paris, en tennis mixte grâce à son association avec Félix Augger-Aliassime.
Quant au timing de cette révélation soudaine, elle explique être en « une période où (elle) comprend mieux mon traitement, ses effets secondaires et comment les gérer. Une façon pour elle de partager son histoire quand d’autres « n’ont même pas l’occasion de partager » la leur. “Cancer, je dis va te faire foutre, mais aussi, merci », a-t-elle conclu pour mettre en avant son apprentissage de vie durant cette épreuve.
Dans son message, la sportive canadienne a également inclus une petite anecdote, qui avec le recul prend une toute autre dimension. ” Patrick Daciek (ancien joueur devenu entraîneur et proche du joueur) avait besoin de me lancer le ballon au service car je n’arrivais pas à lever le bras assez haut”, a-t-elle déclaré. Une anecdote survenue lors d’un entraînement, “deux semaines avant” le tournoi de Nottingham. Compétition britannique qu’elle remporte finalement en double face à la paire Harriet Dart-Diane Parry.
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