Aujourd’hui à 16h07
De retour de quelques jours de repos au fort de Brégançon au bord de la Méditerranée, le président de la République reviendra sur les « difficultés géopolitiques ou politiques internes », à commencer par la dissolution de l’Assemblée nationale. Mais il devrait s’en tenir aux « grands dossiers », sans dicter des solutions comme il l’a fait par le passé, précise son entourage.
« Avant, c’était un président qui gouvernait », donnant une impulsion aux politiques publiques qui occupaient une part importante de ce discours de nouvel an, note un conseiller. Cette année, il sera « davantage dans un rôle de garant » et de « président qui préside ».
C’est aussi la première fois que le chef de l’État s’exprime depuis qu’il a nommé François Bayrou Premier ministre le 13 décembre, dernier soubresaut d’une année politique marquée par les crises. Malgré l’arrivée à Matignon du centriste, son allié historique, Emmanuel Macron entend donc maintenir une posture en retrait. Comme c’est le cas depuis que son camp a perdu les élections législatives anticipées de l’été suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, ouvrant la plus grave crise politique de la Ve République.