Donnez le meilleur de vous-même à chaque match, pas seulement contre le PSG

Donnez le meilleur de vous-même à chaque match, pas seulement contre le PSG
Donnez le meilleur de vous-même à chaque match, pas seulement contre le PSG

En quête de temps de jeu après une saison 2023/24 marquée par les blessures à Lyon, Johann Lepenant est devenu un joueur régulier du FC Nantes. Vice-champion olympique l’été dernier, ce milieu de terrain bénéficie de la confiance d’Antoine Kombouaré, malgré le climat tumultueux qui entoure les Canaris. Dans une interview accordée à Flashscore, la LFP International, il a évoqué l’évolution de sa carrière, du Stade Malherbe de Caen à La Beaujoire, en passant par Lyon et l’équipe de U21, avec laquelle il pourrait participer à l’Euro-2025. .

– Après avoir perdu à domicile contre Le Havre (0-2), obtenir ce point au Parc des Princes (0-0) est une bonne nouvelle, car inattendu. Quels sont vos sentiments à ce sujet ?

– Nous avons fait un match solide défensivement. Le PSG est une équipe redoutable et on savait qu’il fallait faire preuve de résistance. Hormis ce premier but encaissé très tôt (Achraf Hakimi, dès la 2e minute), qui a été un coup dur, nous avons réussi à maintenir notre plan de jeu : bien défendre et contre-attaquer. On a marqué avant la mi-temps (par Matthis Abline), ce qui nous a donné un bon coup de pouce mental. Défendre pendant près de 90 minutes, c’est épuisant, mais nous avons su nous battre jusqu’au bout et repartir de Paris avec un bon résultat.

– Ce résultat a-t-il été d’autant plus précieux compte tenu de votre emploi du temps chargé à venir ?

– En effet, nous avons des rendez-vous importants en route. Chaque match compte, surtout avec des adversaires en tête du classement. Ces deux prochaines semaines seront cruciales. Le match contre Paris est une véritable épreuve de force mentale. Donner le meilleur de nous-mêmes est le minimum, et si nous répétons cette performance, nous aurons de bonnes chances de gagner les prochains matchs.

– Ce match nul fait suite à une défaite à la Beaujoire, marquée par un abandon du match dans le temps additionnel, repris une demi-heure plus tard. Avait-il besoin d’un bon résultat au Parc pour se remettre dans le droit chemin ?

– Le match contre Le Havre a été compliqué ; Nous avions fait beaucoup d’efforts et encaisser un but dès la deuxième minute était un véritable coup dur. Nous n’avons pas su réagir et cela nous a coûté un deuxième but qui nous a mis sous pression. La déception était immense car nous avions travaillé dur. Il était important de réagir ainsi au Parc.

– Cela reflète-t-il l’esprit de l’équipe qui cherche à se rassembler et à montrer ses vraies couleurs ?

– On sait que c’est difficile, mais il faut se dépasser, pas seulement contre le PSG, mais à chaque match. Vous devez donner votre maximum pendant 90 minutes. Si on se concentre là-dessus, les victoires suivront.

– Vous affrontez Rennes, qui vient de changer d’entraîneur et de battre Saint-Étienne 5-0 la semaine dernière. Ce duel est-il important pour bien terminer l’année et aborder 2025 en toute confiance ?

– Deux éléments sont en jeu : les trois points et la victoire dans ce classique, car cela compte pour tous les Nantais. C’est très significatif pour les joueurs, l’équipe et nos supporters.

– Votre position sur le terrain nécessite un volume de course important. Vous avez réalisé de belles performances contre Angers et Saint-Étienne (2 buts et 1 passe décisive) en évoluant plus haut. Que pensez-vous des revendications d’Antoine Kombouaré ?

– Le coach m’a positionné un peu plus haut que par le passé, et je m’y habitue bien. J’aime m’impliquer et créer des opportunités. Je m’efforce de m’améliorer chaque jour. Contre le PSG, nous avons ajusté notre formation pour être plus défensif, ce qui nécessite aussi d’adapter notre jeu. Cependant, j’ai quand même une certaine liberté. Il est essentiel de respecter le jeu et les consignes de positionnement de l’entraîneur.

– A 22 ans, vous êtes très apprécié à Lyon après votre première saison professionnelle à Caen. Pedro Chirivella a vécu une situation similaire à Valence avant de rejoindre Liverpool. Avez-vous parlé de la pression d’être si jeune ?

– Nous discutons souvent avec Pedro, qui est une très bonne personne et qui reste très calme. On ne parle pas souvent de pression car il sait que je ne me mets pas trop de pression et que je reste calme. Nos échanges portent principalement sur le jeu et le plaisir de jouer ensemble.

– Votre deuxième saison à Lyon a été difficile, marquée par une grave blessure au genou. Votre prêt à Nantes a sans doute été bénéfique pour votre moral ?

– Ma première saison à Lyon s’est bien passée, mais la seconde a failli être un trou noir. Il m’a fallu du temps pour revenir et j’ai rencontré quelques complications lors de ma rééducation. C’était une saison à oublier et j’avais besoin d’un prêt pour avoir du temps de jeu. Nantes m’a donné cette chance et je suis ravi d’être ici. J’ai eu un bon échange avec le coach, et revenir sur le terrain m’a redonné du plaisir, car jouer est essentiel pour tous les footballeurs.

– La semaine a été très mouvementée avec des rumeurs sur l’avenir d’Antoine Kombouaré. Est-ce déstabilisant de jouer dans ce contexte avant un classique ?

– Honnêtement, nous sommes dans notre propre bulle, même si nous ne restons pas indifférents à ce qui se passe autour de nous. Mais cela n’affecte pas le groupe ; nous restons concentrés sur notre travail et sur les matchs à venir avec le coach. Nous ne prêtons pas attention à ce qui se passe dehors.

– Même lorsque tu étais en difficulté à Lyon, Thierry Henry a toujours cru en toi en sélection U21. Participer aux Jeux Olympiques a été une expérience unique. Comment l’avez-vous vécu ?

– Thierry Henry m’a fait confiance dès ma première invitation. Au départ, je n’étais pas sur la liste parce qu’il pensait que je manquais de temps de jeu, mais il a fini par m’appeler. Cela a été une belle année avec l’équipe et ma participation aux Jeux était inattendue, notamment à cause de ma blessure. Je n’avais joué que 45 minutes avec la réserve lyonnaise. C’était un rêve. Il savait que je travaillais bien à Lyon et qu’il pouvait compter sur moi en cas de besoin. Deux jours avant le début de la compétition, il m’a appelé pour me remplacer. J’étais ravi d’avoir cette opportunité et l’aventure a été incroyable.

– Où est ta médaille d’argent maintenant ?

– C’est bien caché, je ne veux pas le perdre (rires).

– Il existe une belle génération de cercles créatifs dans l’équipe U21, suivis avec enthousiasme par les Français, même si le football est souvent éclipsé lors des JO. Comment cela vous a-t-il affecté ?

– C’est vrai que nous avons beaucoup de joueurs talentueux, et c’est un plaisir de représenter la France. Il y a des dribbleurs, beaucoup de créativité, et même en tant que joueur, à l’entraînement ou en match, on assiste à des moments fantastiques et agréables (sourire). Même avant les Jeux olympiques, les supporters adoraient nous voir jouer, nous avions souvent de bons résultats avec de belles performances. Avec des joueurs comme Cherki et d’autres, ça représente une super équipe (rires).

– Êtes-vous prêt pour l’Euro-2025 ?

– Oui, c’est notre dernier objectif. Nous avons un groupe de qualité (Portugal, Pologne, Géorgie), donc nous savions que nous allions rencontrer de grandes nations. Les équipes sont de plus en plus fortes et il y a de bons joueurs à tous les postes. C’est une compétition difficile et c’est un plaisir d’y participer.

– Vous êtes originaire de Granville en Normandie et vous avez débuté dans un grand club régional. Que retiens-tu de ta formation ?

– Pour moi, Caen est le club que je supporte depuis mon enfance. Mes parents et moi allions aux matchs, alors quand j’ai signé un contrat avec eux, j’étais aux anges. Après, tout s’est accéléré, car je suis devenu professionnel à 17 ans. Jouer pour le club que j’ai toujours soutenu a été incroyable. Les supporters sont fantastiques, et même en Ligue 2, ils restent parmi les meilleurs, le stade étant souvent plein. J’y ai joué pendant deux saisons. Lors de la première, avec Pascal Dupraz, nous avons sauvé le club lors de la dernière journée grâce à un tir au but de Benjamin Jeannot. De précieux souvenirs, surtout pour un jeune joueur. La saison suivante, nous avons raté le Top 5 après un mauvais départ, ce qui m’a permis d’apprendre beaucoup, car la Ligue 2 est exigeante, notamment dans les duels. Par la suite, j’ai eu des opportunités, et je me suis dit qu’il était temps de passer en Ligue 1. Je continue de suivre leur parcours et j’ai toujours des amis dans l’équipe.

– Passons à l’avenir. Votre prêt se termine en juin, que se passe-t-il ensuite ?

– En ce moment, je suis à Nantes, avec une option d’achat qui n’a pas été activée. Je suis toujours sous contrat avec Lyon, donc on verra. Il reste la moitié de la saison et beaucoup de choses peuvent arriver. Je me sens bien, je joue et je prends du plaisir, et après on verra.

– Avez-vous des objectifs statistiques ?

– Je n’ai jamais réalisé autant de choses en seulement 10 matches (rires) ! C’est bien, mais je dois continuer à progresser, car mes aspirations sont plus élevées. Avant, je ne jouais pas aussi haut sur le terrain ni dans les zones d’arrivée. Je cherchais plutôt l’équilibre. A Caen, j’étais plus équilibré. Maintenant, j’ai beaucoup plus d’opportunités.

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– Les statistiques ne font pas tout, mais nous sommes encore en phase de développement.

C’est vrai que je travaille là-dessus, car c’est la première fois que je joue à ce niveau sur le terrain, sauf peut-être lors des U15, mais ça ne compte pas (sourire). Avec les professionnels, tout est nouveau. Je dois donc travailler à l’entraînement pour améliorer ma progression et mon contrôle du ballon.

Bref, l’interview met en lumière le parcours de Lepenant et son évolution au sein du football français. Il s’interroge également sur la gestion de la pression dès le plus jeune âge et sur les défis que représentent les compétitions internationales. Quelles stratégies les clubs devraient-ils mettre en place pour mieux accompagner leurs jeunes talents face aux exigences de la compétition d’élite ?

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