L’affaire « Sweet beauty » et la fin ? Par Al Ousseynou KA

L’affaire « Sweet beauty » et la fin ? Par Al Ousseynou KA
L’affaire « Sweet beauty » et la fin ? Par Al Ousseynou KA

C’est avec tristesse, étonnement et le cœur meurtri que j’ai écouté l’interview accordée à Ndèye Khady NDIAYE par le site « SENPEOPLE ».

Dans cette interview, elle est revenue sur l’intrigue hideuse de l’affaire “douce beauté”. Ses propos, explications et discours ont permis aux Sénégalais de comprendre de fond en comble, les tenants et les aboutissants de cet épisode aux conséquences désastreuses et douloureuses.

A travers ces explications, nous avons appris que des personnes mal intentionnées et malveillantes n’avaient qu’un seul objectif, celui de ternir l’image d’un patriote et d’un digne fils du pays, très apprécié d’un peuple qui s’érige en bouclier sans compensation.

Ces êtres malveillants ont soumis notre pays, entre 2021 et 2023, à des moments dramatiques et inoubliables marqués par des violences inédites et inhumaines, accompagnés d’arrestations tous azimuts sans oublier les blessés graves, les quatre-vingt-six (86) personnes décédées, dont la plupart sont des jeunes, et de nombreux dégâts matériels sont constatés. Certains médias ont qualifié ces violences d’« Intifada » car le pays, dans son ensemble, était dans une impasse totale.

Conscient que ces aventures résultent de complots orchestrés par des gens atteints du syndrome de l’orgueil, la jeunesse, très en colère, avait décidé de montrer au monde que cette trahison, cet acharnement, cette animosité et cette frénésie n’allaient guère disparaître.
J’en profite pour rendre un vibrant hommage à cette jeunesse vaillante mais aussi à une majorité silencieuse et honnête, qui, tapie dans l’ombre, par sa plume et ses médias, a défendu bec et ongles M. Ousmane SONKO que le régime sortant voulait enterrer à vif. Malheureusement, tous les plans concoctés par ces lâches ont échoué grâce à une femme digne et honnête.

Au-delà de leurs intentions « sanguinaires », j’ai décidé de faire une lecture personnelle de cet entretien. Ce qui m’a le plus frappé dans ces échanges, c’est la souffrance de Ndèye Khady NDIAYE et de son mari, l’esprit de solidarité manifeste du capitaine Oumar Touré, médecin traitant, et de son avocat Me Bassirou BALDE.

Torturée, humiliée, ses droits violés, sa vie perturbée et menacée, Madame Ndèye Khady, malgré toutes les souffrances et horreurs subies tout au long de cette période, a décidé de garder sa dignité et sa foi. Entre promesses fallacieuses et sauvegarde d’un projet, elle a préféré la seconde. Son acte témoigne d’un grand courage et fait d’elle une personnalité historique que le peuple sénégalais n’oubliera jamais.
Aujourd’hui, si nos dirigeants actuels se sont retrouvés sur le trône pour mettre en œuvre le projet « horizon 2050 », que nous avons tous défendu, ils le doivent en partie à cette dame très courageuse.

Cinq autres figures emblématiques méritent également respect et reconnaissance. Il s’agit de Monsieur Ibrahima COULIBALY, époux de Ndèye Khady, du médecin traitant du bébé de Ndèye Khady, du Capitaine Seydina Oumar TOURE, de l’avocat Bassirou BALDE et du gynécologue Alphousseynou GAYE.

La première figure emblématique Ibrahima COULIBALY, époux de Ndèye Khady ; non seulement il a montré son affection et son soutien total à son épouse mais il a surtout préféré garder sa dignité et sa foi. Il pouvait être obsédé par la manne financière qui leur était offerte et détourner la conscience de sa femme pour qu’elle prenne l’argent.

La deuxième figure emblématique est le médecin qui a soigné son bébé. Conscient que la dame est en état d’arrestation sans motif justifié, il a décidé de la protéger de tout danger en lui offrant une pièce où elle pourra se reposer et se laver.

La troisième figure emblématique, sauveuse du projet, est Seydina Oumar Touré, capitaine dans la gendarmerie, qui a décidé de démissionner de son poste car elle ne supportait plus cette injustice subie par Ndèye Khady NDIAYE. Pour manifester son soutien, il a recherché un avocat pour la dame, chargé de la défendre contre ce cirque « apéro ». La conséquence de cette démission est sa révocation illégale de la gendarmerie par décret présidentiel. Suite à cette suppression, l’État lui a interdit de dispenser des cours à l’IAM ; tout cela parce qu’il a préféré garder sa dignité et sauver le projet.

L’autre figure, très appréciée par Ndèye Khady, est son avocat Me Bassirou BALDE. Cette robe noire, après avoir lu le dossier, a pris la décision de défendre son client, dont le seul tort a été d’avoir refusé de tomber dans le piège des manipulateurs. Il a accepté d’être à ses côtés, de la défendre, avec altruisme, depuis le début du procès jusqu’à aujourd’hui.

La dernière figure emblématique qui a également joué un rôle fondamental en la matière est le docteur Alphousseynou Gaye. Gynécologue fonctionnel, n’ayant jamais rencontré Ndèye Khady Ndiaye, il a délivré l’attestation attestant que le viol n’existe pas. Sa probité morale, sa conscience professionnelle et sa foi ont guidé les résultats objectifs fournis à la section de recherche.

Au vu de tous ces constats, trois questions me viennent à l’esprit :
– Pourquoi cette haine viscérale envers M. Ousmane SONKO, chef du parti PASTEF ?
– Quel sort le gouvernement actuel doit-il réserver à ces vaillantes et illustres personnalités ?
– Faut-il ranger ce dossier dans les tiroirs au vu de tous les énormes sacrifices consentis par un peuple déterminé ?
A mon humble avis, l’État du Sénégal doit poser des actions fortes afin de soulager ce peuple meurtri, désemparé et plus particulièrement les personnes les plus touchées par ce drame.

Pour cela, notre cher Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar FAYE et son Premier Ministre Monsieur Ousmane SONKO doivent :
– Honorons Madame Ndèye Khady NDIAYE, son époux, le Capitaine Seydina Oumar TOURE, le médecin traitant, l’avocat Bassirou BALDE et le gynécologue Alphousseynou GAYE pour avoir sauvé le projet mais surtout pour leur courage ;
– Rendre justice à Ndèye Khady, condamnée à deux (02) ans de prison et au paiement d’une amende de vingt millions (20 000 000 de francs CFA) et à tous ceux qui ont été lésés dans cette affaire « Douce beauté ».

Lors de la Déclaration de politique générale (DPG) tenue vendredi 27 décembre 2024, le gouvernement du Sénégal, par la voix du Premier ministre Ousmane SONKO, a décidé de « rendre » la loi d’amnistie. Cette décision prouve à suffisance l’intérêt que nos dirigeants portent à la manifestation de la vérité, notamment pour tous les crimes et actes de violence constatés entre 2021 et 2023. Cette revendication sociale, même si elle n’est pas du goût de l’ancien régime, permettre d’identifier tous ceux qui, directement ou indirectement, sont impliqués dans cette aventure afin que des sanctions à la hauteur de leur implication puissent être prononcées à leur encontre. De telles sanctions mettraient fin définitivement à l’impunité qui commençait à s’abattre sur notre société.

Je ne peux terminer sans rendre un vibrant hommage à la cible du régime sortant. Je veux citer le Premier Ministre Ousmane SONKO, qui, par sa détermination, ses déclarations objectives, ses stratégies efficaces, son sang-froid, a su convaincre une jeunesse engagée pour que « son projet » qu’il a tant prôné se réalise au bénéfice de tous. le peuple sénégalais.

Al Ousseynou KA
PASTEF DAKHAR BANGO
SAINT-LOUIS

 
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