A Street Art Museum Takes Root in Saint-Chamond – 42info Saint-Étienne

Baptisé « Mausa H07 », ce projet culturel d’envergure internationale sera implanté au cœur de la Halle 07 à Novaciéries, un bâtiment industriel réhabilité pour l’occasion. Avec ses 10 000 mètres carrés, ce futur écrin promet une expérience unique, réunissant les amateurs d’art et le grand public autour de créations interactives et immersives.

Une ambition portée par Stanislas Belhomme

Le projet est porté par Stanislas Belhomme, entrepreneur culturel passionné et habitué aux initiatives innovantes dans le domaine artistique. Diplômé de l’École du Louvre, il développe son concept de « Musées d’arts urbains et de street art » (Mausa) dans plusieurs régions de . Mausa H07, quatrième édition de cette aventure, ambitionne d’attirer 200 000 visiteurs par an, faisant ainsi de Saint-Chamond une destination culturelle incontournable.

Le musée ne se limite pas à une expérience artistique élitiste. Il s’adresse à tous, alliant accessibilité et innovation. Les visiteurs pourront découvrir les œuvres monumentales de Denis Meyers, artiste belge connu pour ses créations immersives.

Une transformation architecturale et culturelle

Le Hall 07, ancienne cathédrale industrielle construite en 1899, a été choisi pour sa taille impressionnante et son charme unique. Ses dimensions gigantesques (150 mètres de long et 17 mètres sous plafond) permettront d’exposer des œuvres exceptionnelles et de proposer des expériences interactives uniques. Une partie des espaces sera accessible gratuitement, offrant un avant-goût prestigieux des possibilités du street art.

Saint-Étienne Métropole, à travers Cap Métropole, a investi plus de 8 millions d’euros pour rénover le site, affirmant ainsi son attachement au rayonnement culturel de la région.

Une ouverture très attendue

Après des retards liés aux contraintes de construction, l’ouverture est fixée au 29 mai 2025. Ce lancement devrait être marqué par un événement spectaculaire, dont un concert d’un artiste de renommée mondiale.

Ce projet s’inscrit dans une dynamique visant à valoriser le patrimoine industriel tout en offrant une plateforme accessible aux créateurs contemporains. A travers cette initiative, Stanislas Belhomme espère rassembler un large public autour d’une vision renouvelée de l’art urbain, axée sur l’inclusion et l’innovation.

 
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