Pour ce réveillon, cette année, c’est la famille géorgienne Kapanadzé qui nous a ouvert la porte de son appartement et de sa cuisine, place d’Iroise à Ploufragan. Elle nous présente les desserts incontournables du réveillon, le gozinaki et le churchkhela.
« Le Gozinaki est une sorte de nougat géorgien à base d’amandes, de noix ou de noisettes. Ça se mélange au miel », décrit David. « Ce dessert se déguste aux coups de minuit du nouvel an. » Le churchkhela complète la tradition géorgienne du réveillon du Nouvel An. « On fait chauffer un litre de jus de raisin auquel on ajoute cinq cuillères à soupe de farine », raconte Raka, l’épouse. « Tout d’abord, vous devez fabriquer une chaîne d’écrous avec un fil. Une fois le mélange prêt, trempez le chapelet et laissez-le sécher.
En plus de ces deux desserts, le couple confectionne parfois lui-même certains ingrédients. « Pour le fromage qui ressemble à la feta, je vais chercher du lait dans une ferme de Saint-Julien, que je chauffe à 40 degrés pour en extraire le solide, que je sale ensuite », ajoute le plâtrier professionnel. « À partir de là, nous fabriquons un pain au fromage, appelé khachapuri », ajoute-t-il.
Aubergine et grenade
De son côté, Raka, formée à la restauration collective au CLPS de Saint-Brieuc, réalise du pain de maïs en barquettes individuelles, sur lesquelles elle dépose une boule d’épinards. Sur cette table bien garnie, on peut noter que les fruits, comme le raisin, ou les légumes, comme les aubergines grillées parsemées de noix concassées et de graines de grenade, ont une place importante dans la culture géorgienne. Les enfants, Datchy et Lucie, sont bien dressés pour perpétuer cette tradition aux mille saveurs.
