Iga Swiatek (WTA 2) a insisté vendredi sur sa volonté de tourner la page de son affaire de dopage. Selon elle, il n’y a aucune raison pour que l’Agence mondiale antidopage (AMA) fasse appel.
ats
La Polonaise de 23 ans a été testée positive à la trimétazidine (TMZ), un médicament pour le cœur, dans un échantillon prélevé hors compétition en août, alors qu’elle était numéro 1 mondiale. L’affaire n’a été révélée que trois mois plus tard, après que la joueuse eut été suspendu depuis un mois. Absente de trois tournois en Asie, elle avait alors invoqué des raisons personnelles.
Après l’annonce de ce test positif, l’Agence Internationale pour l’Intégrité du Tennis (Itia) a considéré que l’infraction n’était pas intentionnelle, dans un cas similaire à celui survenu un peu plus tôt dans la saison au n°1. 1 mondial masculin Jannik Sinner. L’Italien avait été testé positif à deux reprises en mars en raison de traces du stéroïde clostebol, mais a été disculpé par Itia. L’AMA a néanmoins fait appel en septembre, la décision restant en attente.
Alors qu’elle s’apprête à lancer sa saison à la United Cup à Sydney, Iga Swiatek a déclaré qu’elle ne s’attend pas à ce que l’AMA suive la même voie dans son cas. « J’ai fourni toutes les preuves possibles et, honnêtement, il n’y a pas grand-chose qui puisse être fait de plus », a-t-elle plaidé.
“Je n’ai aucune influence”
«J’ai réussi à fournir la source (de la contamination) assez rapidement. C’est pourquoi l’affaire a été classée assez rapidement », selon elle. « Je n’attends donc pas d’appel, mais je n’ai aucune influence sur ce qui va se passer. Je peux dire, d’après les procédures que j’ai suivies et la façon dont ils m’ont traitée depuis le début, que je me sentais bien”, a-t-elle ajouté.
Iga Swiatek a également déclaré que même si l’incident avait été « mentalement difficile », la réaction du public avait été généralement positive, apaisant ses craintes. “Je pense que la plupart des gens comprennent”, a déclaré le quintuple vainqueur du Grand Chelem.
