ENTRETIEN – Rejoint par Le Figarole leader du tour du monde confie sa satisfaction de se retrouver dans la lutte pour le triomphe et son bonheur d’être en mer.
« Je sors de ma sieste et j’écoute un best ofÉric Clapton . » Rejoint en fin d’après-midi le jour de Noël, Yoann Richomme naviguait alors sur quelque 11 000 kilomètres depuis la France et les Sables-d’Olonne. Après avoir franchi le cap Horn mardi en tant que leader du Vendée Globe, il a entamé la remontée de l’Atlantique Sud, toujours à la lutte avec son ami Charlie Dalin.
L’occasion, après 45 jours d’un tour du monde époustouflant, de prendre des nouvelles du skipper du monocoque Paprec Arkéa. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est que le double vainqueur de la Solitaire du Figaro, pour sa première participation au Vendée Globe, semble apaisé.
LE FIGARO. – Vous avez passé le Cap Horn en tête et vous continuez à batailler devant Charlie Dalin lors de ce début de remontée de l’Atlantique. On peut dire sans se tromper que le Père Noël a été gentil avec toi ?
YOANN RICHOMME. – Le Père Noël n’est pas méchant, il était plutôt sympa, après je ne sais pas comment la suite va se passer. En fait on a quitté le Cap Horn, il y a eu beaucoup de changements de voiles, on a fait beaucoup de manœuvres, il a fallu reconstruire tout le bateau pour l’océan atlantique, ça veut dire récupérer les voiles et les sacs qui étaient derrière, les ramener à l’avant, vider les ballasts, etc. On est vraiment passé d’un mode de port…
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