Le Jubilé de l’Espoir, qui a commencé avec l’ouverture de la Porte Sainte de la Basilique Saint-Pierre par le Pape François, arrive dans une période historique marquée par des conflits et des tragédies internationales. Les chrétiens du monde entier se sont rassemblés à Noël pour célébrer la naissance du Christ, mais l’ambiance festive a été profondément perturbée par les nouvelles arrivant des fronts de guerre.
Une nouvelle attaque dévastatrice de la Russie contre l’Ukraine, survenue le matin du 25 décembre, et le tragique accident d’avion au Kazakhstan ont eu un impact sur les journées consacrées à la paix et à l’espoir. Alors que le conflit à Gaza ne montre aucun signe de répit, le pape a lancé un appel sincère à la paix lors de son traditionnel message « Urbi et Orbi ».
Le jour de Noël, Moscou a frappé l’Ukraine avec une pluie de 170 missiles et drones pour tenter de détruire le système énergétique déjà fragile du pays. « Poutine a délibérément choisi Noël pour faire grève », a déclaré le président Zelensky. « Quoi de plus inhumain ? Plus de 70 missiles, dont des missiles balistiques, et plus de 100 drones d’attaque : la cible est notre système énergétique.»
Depuis deux ans, l’Ukraine célèbre Noël le 25 décembre, au lieu du 7 janvier, date traditionnelle des célébrations orthodoxes, en signe de détachement symbolique de la Russie. Mais une tragédie s’est également produite dans l’orbite russe : un avion d’Azerbaïdjan Airlines, au départ de Bakou et à destination de Grozny, s’est écrasé dans l’ouest du Kazakhstan avec 67 personnes à bord. Quelques dizaines ont survécu.
Un Noël donc qui s’est déroulé sous le poids des guerres et des souffrances. Mais le début de l’Année Sainte laisse place à un appel universel à la paix et à la solidarité.