Milan, cadeau et demi-sourires. Reijnders y réfléchit encore. Mais Fonseca perd Leao

Milan, cadeau et demi-sourires. Reijnders y réfléchit encore. Mais Fonseca perd Leao
Milan, cadeau et demi-sourires. Reijnders y réfléchit encore. Mais Fonseca perd Leao

Ce qui comptait avant tout, c’était le résultat. Et il est arrivé, dans des jours de montagnes russes comme jamais auparavant. Des toasts aux 125 ans du club, mais avec des « acclamations » sans enthousiasme et encore moins de bulles, à la colère des supporters contre l’équipe et le club. Si l’on en croit des chiffres qui ne sont même pas (encore) dignes de la petite Europe, l’augmentation des pourcentages de retour d’Allegri et presque une équipe à l’infirmerie. Fonseca est de nouveau sorti de la centrifugeuse. Au terme d’une très longue soirée, tant pour le Milan que pour le Vérone. Sur et en dehors du terrain. Alors qu’en fait leHellas change de mains, de Maurizio Setti au fonds texan Investisseurs Presidio (il ne manque que l’annonce, nouvelle pour l’ancien joueur de la Roma Italo Zanzi), les Rossoneri communiquent un nouvel accord entre Oiseau rouge e Elliott. Le groupe de Gerry Cardinale aurait dû rembourser intégralement le prêt en août 2025 en payant environ 700 millions d’euros. Au lieu de cela, il a payé 170 millions, réduisant le montant à 489 millions et repoussant la date limite du prêt à juillet 2028. Chapitre hors terrain clos. A l’intérieur, Fonseca y va tout de suite : un autre banc, dans un premier -, pour Theo Hernández (« il doit retrouver sa meilleure condition »). Et au milieu de terrain, il y a Terracciano. “Joueur polyvalent, il peut aussi jouer comme milieu de terrain”, a déclaré Moncada en l’annonçant. Presque un an plus tard, de sa Vérone à son Bentegodi, le voilà. C’est la dernière démonstration d’ingéniosité du Portugais (« il s’est entraîné à plusieurs reprises à ce poste »). Forcé aussi, étant donné que les neuf absents sont presque tous à partir de la taille : Morata, Jovic, Pulisic, Okafor, Musah, Loftus-Cheek, Bennacer, Florenzi (et même le bébé gardien Torriani, concerné).

Ils deviennent dix au bout d’une demi-heure : blessure au fléchisseur gauche pour Leao. Theo à l’intérieur, Jimenez dehors. Les patchs se font sentir vers l’avant. Mais contre ce qui est pratiquement la pire défense d’Europe et qui encaisse deux buts et demi par match (seulement Wolverhampton pire que les jaunes et bleus), une possession de balle de 76% avant le thé ne conduit qu’à 8 tirs, essentiellement tous faibles. Peu, trop peu. Et les supporters continuent la contestation (re)commencée dimanche dernier. Même phrase : de « cette entreprise ne nous mérite pas » à « foutez le camp ». Sans épargner personne. C’est ça. La seule secousse, venue de l’extérieur, dans la poussée de Terracciano touchée en corner par Montipò. Des frissons plus profonds plus tôt, lorsqu’un jeu imprudent de Chukwueze enflamme la rafale de Suslov. Mais la seconde mi-- s’est ouverte en trombe, c’est à dire sur un tir du baiser de Fofana (loin d’être la première fois) clôturé par l’éclair d’un Reijnders toujours sur le terrain et de plus en plus décisif (huitième but de la saison). Pour le moment, cela peut suffire.

 
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