ROME. En août 2019, le navire de l’ONG Open Arms, avec à son bord 147 migrants, dont de nombreux mineurs, sauvés lors de diverses opérations, a demandé à l’Italie un port sûr. L’Italie – avec Matteo Salvini ministre de l’Intérieur – interdit l’entrée dans les eaux italiennes à la lumière des décrets de sécurité.
La réponse est une interdiction : le feu vert après le recours au TAR
La tension monte sur le navire, les migrants sont épuisés et ont besoin d’aide. L’ONG présente une série de recours auprès des tribunaux pour mineurs de Palerme et d’Agrigente. Le TAR suspend l’interdiction d’entrer dans les eaux italiennes et le navire se dirige vers le continent.
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Tension et maladie sur le navire : oui au débarquement après 19 jours
Après 19 jours d’attente et le transfert urgent de certains migrants pour raisons médicales, le procureur d’Agrigente monte à bord du navire et décide d’ordonner le débarquement et la saisie préventive du navire. Le 20 août, le navire a accosté à Lampedusa avec 83 personnes à son bord.
Le ministre renvoyé en jugement, puis le procès à Palerme
Le 17 avril 2021, une fois l’enquête terminée, Matteo Salvini a été traduit en justice, accusé d’enlèvement et de refus de documents officiels pour avoir privé de leur liberté personnelle les migrants, y compris les mineurs, restés à bord du navire. Le parquet a requis une peine de 6 ans de prison. Mais l’acquittement est arrivé.