MARTINEZ 7 – La première chance de l’année vient en Coupe d’Italie, comme Inzaghi l’avait prévu lors de la conférence de presse post-Lazio. Prêt à partir, il contrôle la tentative de retrait d’Ekkelenkamp et observe pendant presque tout le match le travail de ses coéquipiers, qui l’impliquent dans la phase de possession du ballon. Il n’a sali ses gants qu’à la fin du match, lorsqu’il était prêt au seul moment dangereux, s’envolant et traitant le puissant gaucher de Touré avec un superbe arrêt. Il se souviendra de son baptême chez les Nerazzurri pour le dessert feuille propre.
DARMIEN 6 – Sa flexibilité bien connue lui permet de jouer plusieurs rôles et cette fois Inzaghi décide de le replacer en troisième défensif. Son expérience fait le reste : des performances avec peu de défauts. DALL’88’ AIDOO SV
BISSECK 6.5 – Il se déplace au centre de la défense après les performances convaincantes de la dernière période et est obligé d’affronter Lucca dans un duel plein de centimètres. Quand il le peut, il ne renonce pas à porter le ballon, même si le domaine de compétence est plus délicat que d’habitude : il s’affirme comme un garant.
BÂTONS 6.5 – Il est l’un des rares titulaires qu’Inzaghi décide de ne pas abandonner, lui confiant également le brassard de capitaine. Dans certaines phases du jeu, il se déplace vers le centre du département, alternant avec Bisseck : quelle que soit la zone dans laquelle il gravite, il est toujours le premier joker à jouer dans la configuration. DAL 63′ DUMFRIES 6 – Quelques minutes après son arrivée sur le terrain, il se lance immédiatement dans une action dangereuse en récupérant le centre classique qui vient de la gauche. Sa course et son physique sont toujours les bienvenus.
BUCHANAN 6 – Enfin lancé à droite après le ‘stage’ à gauche la saison dernière, Kamara sprinte et marque des points avec régularité, atteignant même l’arrière après quelques élans. Le choix final manque cependant parfois de précision. Après la sortie de Bastoni, il passe du côté opposé. DAL 74′ PALACIOS 6 – Inzaghi le jette dans la mêlée avec le match déjà en cours dans le rôle de vice-Bastoni : il fait son truc sans prendre de risques, participant à l’élaboration de la manœuvre et se désengageant vers l’avant quand il a de l’espace à prendre.
FRATTESI 6 – Il est de retour comme titulaire alter ego de Barella, il est l’homme supplémentaire habituel dans la phase offensive avec les insertions classiques avec les lumières éteintes et les courses à boulets. Mais dans le domaine de l’interdiction, il aura du pain sur la planche Ekkelenkamp. Il n’est pas toujours dans le feu de l’action.
ASLLANI 7 – Inzaghi l’a répété à plusieurs reprises : il est le vice-Calhanoglu dans l’effectif de l’Inter. Et il rend immédiatement la confiance avec la grande verticalisation à l’occasion du penalty (annulé plus tard) contre Arnautovic et surtout avec le but olympique qui chasse la peur de ce qui s’est passé dans les tribunes de San Siro. Contraint de jouer avec un gros jaune sur le dos après un quart d’heure de jeu, il gère avec confiance même s’il reçoit quelques reproches d’Inzaghi sur la lenteur du mouvement du ballon. DAL 63′ CALHANOGLU 6 – Il commence son jeu en s’éloignant vers la gauche et en délivrant un centre qui génère une opportunité de but pour Lautaro. Il met sa technique à disposition de l’équipe pour consolider la possession.
ZIELINSKI 6,5 – Il trouve un maillot de départ à gauche d’Asllani et contribue aux dribbles avec les embardées habituelles et passe d’un côté à l’autre du terrain. Complète bien le triangle avec Bastoni et Carlos Augusto garantissant qualité et géométrie.
CHARLES-AOÛT 6.5 – Après avoir marqué son premier but officiel avec le maillot Nerazzurri dans la goleada de l’Olimpico, il prend le couloir gauche et fait transpirer le pauvre Rui Modesto. Il se rend dangereux avec des centres coupés et bien plus encore, comme le démontre la pierre repoussée par un Piana attentif, qui se laisse ensuite tromper (aussi) par son mouvement sur le corner gagnant d’Asllani.
ARNAUTOVIC 7.5 – Inzaghi le relance d’entrée et après quelques minutes il “risque” d’obtenir un penalty sur un coup franc dans la surface. Il s’engage et se sacrifie, travaillant dur dos au but, réduisant souvent son rayon d’action et assumant également le rôle de finisseur : la diagonale du pied gauche qui débloque le match est la juste récompense d’une performance positive qui ne peut que donner lui le moral. DEPUIS 63′ LAUTARO 6.5 – La soif de buts est là et le rapide est lourd, mais il tente de le briser immédiatement avec un tir diagonal à bout portant bloqué par Piana. Pour l’instant, la chance ne semble pas tourner, mais ce n’est qu’une question de -.
TRAM 6,5 – Si les minutes sont rares dans la ligue, lorsqu’il s’agit de coupes, sa possession devient une constante. Il travaille pour l’équipe et démontre toute son intelligence tactique lorsqu’il récupère l’erreur d’Ekkelenkamp et sert la passe décisive à Arnautovic, puis le poste lui refuse la joie de marquer. Généreux (et malheureux).
TOUS. VÊTEMENTS 7 – Il apparaît sur le terrain avec un turnover de coupe important (et classique), lançant dès la 1ère minute qui a eu moins d’espace pour s’afficher dans cette première partie de saison. Et les choix lui donnent raison : Arnautovic et Asllani marquent, globalement l’équipe donne les bonnes réponses et ne sous-estime pas le match. Se qualifie pour les quarts de finale en mettant au repos la plupart des titulaires et en impliquant toute l’équipe.
UDINESE:Piano 5.5; Kabasele 5, Bjiol 5,5 (depuis 46′ Abankwah 5,5), Touré 6 ; Rui Modesto 5, Atta 5 (depuis 75′ Zemura sv), Karlstrom 5,5, Ekkelenkamp 4,5 (depuis 70′ Brenner 5,5), Kamara 6 ; Sanchez 5,5 (depuis 46′ Bravo 5), Lucca 6 (depuis 75′ Pizarro sv). Autre. Runjaic 5.
ARBITRE : Génial 6 – Il a quelque chose à faire après quelques minutes, lorsqu’il siffle puis annule (avec l’aide du VAR) le penalty de l’Inter pour le prétendu handball de Kabasele. Contrôlez la course sans trop de soucis.
ASSISTANTS: Bresmes 6 – Di Iorio 5,5
NOTRE: Ghersini 6.5