reprise du service normal… – Sports nautiques

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A moins de 350 milles de Point Nemo, Charlie Dalin fait ce qu’il a toujours fait dans ce dixième Vendée Globe, afficher une petite marge et s’ouvrir une petite marge en traversant le Pacifique à une moyenne proche de 25 nœuds sur MACIF Santé Prévoyance. Hier, Dalin était aux côtés de Yoann Richomme (PAPREC ARKÉA) et compte désormais plus de 20 milles d’avance et 40 sur Seb Simon (Groupe Dubreuil).

Le rythme électrisant des derniers jours, où les trois se sont poussés de plus en plus fort dans de bonnes conditions, leur permet désormais d’être tous en avance sur le - record de Armel Le Cléac’h de 2016 et établiront très probablement un nouveau record pour l’océan Pacifique lors de leur sortie au Cap Horn, peut-être la veille de Noël environ.

« Il y a encore beaucoup de choses à faire, rien n’est prohibitif, même pour ceux qui sont en tête, je me souviens qu’il y a quatre ans ils ont passé beaucoup de - arrêtés au Brésil !

Yannick Bestaven

MAÎTRE BITE V

Les leaders disposent de 600 milles d’avance sur le deuxième groupe. Mais pour faire le Vendée Globe sur ces IMOCA modernes, ce n’est vraiment rien. Considérez que Yannick Bestaven lors de la dernière course, il a perdu plus de 500 milles par rapport à Ils sortent lorsqu’il s’est échoué au large des côtes sud-américaines. Et considérez que Sam Davies (Initiatives Coeur)e Clarisse Crémer (L’Occitaine en Provence) sont désormais à près de 600 milles de Justine Mettraux (TeamWork-Team Snef), alors qu’il y a une semaine eux et Boris Herrmann (Malizia Seaexplorer) semblait fixé avec de la colle.

meilleur, vainqueur de la régate 2020-21, il fait preuve des mêmes compétences et de la même détermination qui ont marqué son succès lors de la dernière édition. Il s’est libéré du groupe dans lequel il se trouvait et travaille dur pour accéder au deuxième trio. Nico Lunven (HOLCIM PRB), Jérémy Beyou (Charal)e Thomas Ruyant (VULNÉRABLE) qui se trouvent à environ 100 milles, tandis qu’Herrmann gagne continuellement,

« Ma position dans la flotte est plutôt heureuse, je ne suis pas loin du premier groupe de poursuivants ! Et derrière moi, j’ai un autre bon groupe de poursuivants. Il y a encore beaucoup de choses à faire, rien n’est prohibitif, même pour ceux qui sont en tête, je me souviens qu’il y a quatre ans j’ai passé beaucoup de - arrêté au Brésil ! L’important est de contourner le Cap Horn le plus rapidement possible, en neuf jours environ. » Le skipper de Maître CoQ V a déclaré : « Ça se passe plutôt bien, nous avons eu des conditions assez difficiles ces derniers jours, mais je m’en suis plutôt bien sorti. Physiquement je suis en forme, mentalement tout va bien aussi, je ne vois pas le - passer ! Par contre je n’ai aucune notion du -, c’est plutôt le bateau et les conditions météo qui dictent le rythme, les journées passent assez vite entre les conditions météo, les réglages, les petits travaux d’entretien. À quoi je ressemble après 5 semaines en mer ? Je n’ai pas de miroir ! Je pense que j’ai de mauvais cheveux, une barbe et du sel !

« J’ai pris une petite pause dans ces choses et je suis très heureux. En fait, je courais principalement avec le front, il y avait une zone de vent fort, je ne voulais pas que ça m’atteigne car on attendait des rafales de 50 noeuds, une mer agitée, et je voulais absolument l’éviter, et la beauté de nos foilers, c’est que nous pouvons courir avec les dépressions et les systèmes météorologiques.

Yannick Bestaven

MAÎTRE BITE V

18 DÉCEMBRE 2024 : Photo envoyée par le bateau Monnoyeur – DUO pour un JOB lors de la régate du Vendée Globe le 18 décembre 2024. (Photo du skipper Benjamin Ferré)

A la 30ème place et à l’approche du Cap Leeuwin se trouvent les Japonais Kojiro Shiraishiqui a hâte de dépasser la longitude de son pays, environ 135 degrés ouest, et qui est en pleine forme :

OMS rapporte : «Nous sommes presque au Cap Leeuwin, mais pour moi il est plus important de dépasser la longitude du Japon à 135 degrés et d’être à mi-course. C’est la même chose pour nous tous, dès qu’on est à mi-chemin l’objectif d’arriver en se rapproche de plus en plus et la motivation augmente de plus en plus. C’est comme ça pour moi aussi. J’essaie de voir les points positifs.

Et bien sûr, la question de l’âge, eh bien, je ressens mon âge et ma fatigue. En 2020, je venais de subir une opération du cœur et c’était aussi une de mes faiblesses, mais maintenant je sens mon âge. Mais Manu, Denis et moi avons à peu près le même âge et Jean Le Cam est plus âgé que nous et je suis tellement impressionné par la façon dont il navigue, fait de bons choix tactiques et ses capacités physiques sont comme celles de Superman. Mais c’est vraiment une véritable leçon d’humilité de pouvoir disputer ce Vendée Globe avec tous ces skippers de renom. Je pense que si j’avais eu 30 ou 40 ans avec ce bateau, j’aurais poussé beaucoup plus fort et j’aurais voulu le faire. Mais c’est la dure réalité de l’époque dans laquelle je me trouve en ce moment.

« La solitude commence à se faire sentir ! Pour la première fois hier, je me suis senti un peu seul, je ne m’étais jamais senti ainsi depuis mon départ !

Benjamin Ferré

MONNOYEUR – DUO POUR UN TRAVAIL

In his third Vendée Globe, Kojiro il est désormais l’un des skippers les plus âgés de la course, à 57 ans, soit le même âge que Denis Van Weynbergh e Manu Cousinmais pour le jeune lion débutant Benjamin Ferré c’est dur,

« La solitude commence à se faire sentir ! Pour la première fois hier je me sentais un peu seule, je ne m’étais jamais sentie ainsi depuis le début ! Il y a eu un peu de répit, je savais que le mauvais - allait revenir – c’est comme ça, j’ai déjà 25 nœuds au moment où je te parle – et je ne sais pas, j’ai eu un peu de vent léger un après-midi, j’ai rangé tout le bateau, j’ai tout nettoyé, j’ai allumé le chauffage. Et je me sentais un peu mélancolique ! Mais sinon c’était génial ! Nous sortons d’une soirée épique avec mon ami Tanguy ! Les nuits avec lui sont toujours aussi intenses… C’était dingue ! Nous nous souviendrons toute notre vie de cette nuit du 16 au 17 décembre 2024 ! A forte intensité, ayant entraîné la rupture de certains longitudinaux et d’une cloisonça ressemblait vraiment à une épreuve de vitesse pour fous dans la rade de Lorient ! Sauf que nous avons décidé de le faire à 45 nœuds, avec une dépression de 6 mètres, le long de la banquise au sud de l’Australie ! On en a ri plus tard, mais on n’était pas malins à ce moment-là, on s’envoyait des textos toutes les heures en se disant qu’on allait tous mourir ! C’était un joli trick, nous étions presque côte à côte et il n’y avait personne pour remonter l’autre, ce qui nous mettait à 22 nœuds chacun, toute la nuit nous avons été les plus rapides !

» Mais, avoue-t-il, « je commence à ressentir une vraie fatigue physique et psychologique, profonde, qui marque le mental, marque les muscles, l’Indien essayait vraiment, et je suis content d’avoir vécu cette dernière nuit enflammée avec Tanguy pour dire bonjour !

« Je suis toujours aussi impressionné par la géographie de notre parcours, de penser que le jour vient de se lever et que vous allez vous coucher. Nous passerons par la Tasmanie, tôt le matin, tout ce qui me fait voyager ! En ce moment on est à 28 nœuds, tu vois, c’est fou, on est quand même de gros cons ! Les conditions sont toujours aussi difficiles et les choses ne feront qu’empirer. »

« Je suis toujours impressionné par la géographie de notre parcours, de penser que le jour vient de se lever et que vous allez vous coucher. Nous nous apprêtons à traverser la Tasmanie, tôt le matin, tout ce qui me fait voyager ! En ce moment on est à 28 nœuds, tu vois, c’est fou, on est quand même de grands fous ! Les conditions sont encore si difficiles qu’elles ne feront qu’empirer. !

Benjamin Ferré

MONNOYEUR – DUO POUR UN TRAVAIL»…. le plus important pour moi est de dépasser la longitude du Japon à 135 degrés et d’être à mi-course.

Kojiro Shiraishi

DMG MORI Global One

19 DÉCEMBRE 2024 : Photo envoyée par le bateau MACIF Santé Prévoyance lors de la régate du Vendée Globe le 19 décembre 2024. (Photo du skipper Charlie Dalin)

TRAQUEUR

www.vendeeglobe.org

On the cover photo 18 DECEMBER 2024: Photo sent by the L’Occitane en Provence boat during the Vendée Globe sailing route on 18 December 2024. (Photo by skipper Clarisse Crémer) Coucher de soleil

Texte et photos du site officiel – Traduction #nauticareport

 
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