Après 5 mois de détention au Groenland, le fondateur de Sea Shepherd a été libéré. Le Danemark a rejeté une demande d’extradition du Japon, où Watson était accusé d’avoir saboté un baleinier en 2010. La décision a été saluée par les écologistes du monde entier.
Une longue bataille juridique se termine par un soupir de soulagement pour Paul Watson, le fondateur de Berger de merl’organisation environnementale connue pour ses actions contre la chasse à la baleine. Le Danemark a en effet rejeté la demande d’extradition du Japonoù Watson a été accusé d’avoir saboté un baleinier en 2010.
La nouvelle a été accueillie avec jubilation par les partisans de Watson, qui se battaient depuis des mois pour sa libération. “C’est gratuit !” s’est-il exclamé Scène JulieL’avocat de Watson, à l’agence de presse AFP. “Nous venons d’être informés par le ministère de la Justice qu’il ne sera pas extradé.”
Watson, 74 ans, citoyen américain et canadien, il a été arrêté au Groenland en juillet derniertandis que son navire accostait dans le port de Nuuk pour faire le plein. Le Japon l’a accusé d’avoir mis en danger l’équipage d’un baleinier lors d’une manifestation dans l’océan Austral en lâchant une bombe puante sur le pont du navire.
La détention de Watson avait déclenché une mobilisation internationale. De nombreuses organisations environnementales, personnalités du monde du spectacle et hommes politiques, dont le président français Emmanuel Macron, avaient appelé le Danemark à ne pas accorder l’extradition.
La décision du Danemark représente une victoire importante pour le mouvement environnemental et un coup dur pour le Japon, qui continue de défendre la chasse à la baleine à des fins « scientifiques », malgré les critiques de la communauté internationale.
“C’est une immense victoire pour les baleines, pour les océans et pour la liberté d’expression”, a déclaré un porte-parole. Fondation Capitaine Paul Watson. « Paul Watson a consacré sa vie à la protection des animaux marins et il n’a jamais cessé de se battre pour ce en quoi il croit. Nous sommes heureux qu’il puisse enfin rentrer chez lui.
L’histoire de Paul Watson est emblématique des tensions qui la caractérisent la lutte pour la protection des océans. D’une part, l’industrie baleinière, forte de ses intérêts économiques et de ses traditions culturelles, continue de viser l’exploitation des ressources marines. En revanche, la prise de conscience del’importance de préserver la biodiversité et l’équilibre des écosystèmes marins.
Watson, avec ses actions frisant souvent la légalité, a contribué à attirer l’attention du monde sur la cruauté de la chasse à la baleine et sur la nécessité de protéger ces géants des mers. Sa libération représente un signe d’espoir pour tous ceux qui ils se battent pour un avenir plus durable.
Watson va enfin pouvoir rentrer chez lui en France et embrasser à nouveau sa famille. Mais son combat pour la protection des océans ne s’arrête pas là. « Je continuerai à me battre jusqu’à ce que le dernier baleinier soit coulé », a-t-il déclaré par le passé. Nous ne doutons pas qu’il tiendra sa promesse.
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