Le cyclone Chido, qui a frappé Mayotte le 14 décembre, a provoqué d’énormes dégâts. Avec des vents atteignant 220 km/h, de nombreux habitats précaires ont été détruits, laissant des centaines de personnes sans abri. Ce lundi 16 décembre, le bilan provisoire faisait état de 20 morts et de nombreuses personnes portées disparues.
Les infrastructures sont gravement endommagées. Le réseau d’eau est quasiment inexistant et l’approvisionnement en électricité prendra au moins un mois. Des difficultés de communication subsistent, les réseaux téléphoniques étant encore partiellement fonctionnels. Les efforts de secours se concentrent sur la livraison de matériel d’urgence, dont 20 tonnes de marchandises envoyées depuis la Réunion. La Croix-Rouge a déployé son équipe d’urgence et assure la coordination via sa plateforme PIROI. L’aide d’urgence comprend de la nourriture, de l’eau potable, des médicaments et du matériel pour construire des abris. La priorité est de soutenir la population dans cette situation extrêmement précaire et de répondre aux besoins immédiats. La situation n’est pas sans rappeler l’ouragan Irma en 2017, mais avec des conséquences encore plus dramatiques. Les autorités locales et les équipes de secours s’attendent à des semaines de travail intense pour soutenir la population et reconstruire l’île. _Vx
Bruno Garcia, ancien Mercure de Baie Nettlé et fondateur du Mermoz Bar Lounge à Mamoudzou, a témoigné samedi 14 décembre sur TF1 suite au passage dévastateur du cyclone Chido. Il a décrit une catastrophe, avec 90 à 95 % des habitants de Mayotte sans logement, 95 % des bâtiments détruits et l’aéroport hors service. La solidarité est plus que jamais nécessaire.
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