Chapeau coiffé, Rachid El Ouatiq a serré plusieurs mains, répondu « merci » une bonne douzaine de fois, alors qu’il se tenait à quelques mètres de sa boutique, constatant que les flammes sortaient toujours du bâtiment, peu après 8 heures du matin. « J’ai été prévenu vers 4 heures du matin. Les pompiers m’ont dit qu’il ne restait plus rien. »
Il n’a pu observer l’incendie que dans son magasin, à 400 m de là.2 de ventes, 1 000 m2 en tout “et je ne sais pas à quoi ressemble le sous-sol”demanda le propriétaire. Maintenant il devait le faire “attendez”. La conclusion de l’information judiciaire est attendue, tandis que l’enquête pénale a été confirmée par le parquet, sans que d’autres informations soient connues.
Cependant, son activité est réduite à zéro. « J’avais passé toutes les commandes pour les fêtes de fin d’année. Nous travaillons très bien les volailles, les chapons, le foie gras…” Des tonnes de nourriture sont parties en fumée.
« Il faut que je recommence tout de suite sinon ça ne marchera pas »
Face à la catastrophe, Rachid El Ouatiq ne veut pas rester les bras croisés. « Ce sont les experts en assurance qui décideront, mais il faut recommencer le plus rapidement possible. Je dois recommencer tout de suite sinon ça ne marchera pas. » Le réalisateur sait qu’il faudra du -, très longtemps, avant de voir un bâtiment sortir de ses cendres encore chaudes. «Mais peut-être y a-t-il la possibilité d’un autre emplacement, la Municipalité aura-t-elle une solution ? »
Quoi qu’il en soit, l’homme souhaite rester dans le quartier Saint-Jean. Au grand soulagement des habitants qui l’ont accueilli mardi matin. “ Courage et si jamais le quartier peut faire quelque chose, dites-le nous ! » » a insisté l’un de ses clients.
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