De passage au Luxembourg à l’occasion des commémorations du 80ème anniversaire de la Bataille des Ardennes, l’administrateur de la NASA (l’Administration nationale américaine de l’aéronautique et de l’espace), Bill Nelson, a rencontré le ministre luxembourgeois de l’Économie, des PME, de l’Énergie et du Tourisme. , Lex Delles (PD). Cet ancien sénateur démocrate, nommé par Joe Biden en 2021 au poste le plus élevé au sein de l’agence spatiale américaine, en a profité pour évoquer plus en détail la collaboration entre les Etats-Unis et le Luxembourg dans le domaine spatial.
“Au cours de cette réunion, Bill Nelson et Lex Delles ont signé un nouvel accord-cadre entre les gouvernements des deux pays, pour une durée de dix ans, visant à renforcer leur coopération dans l’exploration et l’utilisation des ressources spatiales à des fins pacifiques”, explique un communiqué. publication d’un communiqué de presse.
Lex Delles
Ministre luxembourgeois de l’Économie, des PME, de l’Énergie et du Tourisme
Cet accord-cadre prévoit la création « d’un cadre juridique facilitant les projets scientifiques et technologiques communs, dans un esprit de transparence et au bénéfice de l’humanité », précise-t-on encore.
Notons qu’elle intervient quelques mois après l’annonce du futur envoi dans l’espace du robot baptisé “Tenacious”, conçu par la branche luxembourgeoise de la société japonaise iSpace. Un « micro-rover » chargé de collecter les poussières lunaires déjà achetées par la NASA.
Des poussières de lune qui mettront notamment à l’épreuve la célèbre loi luxembourgeoise de 2017, qui autorise les sociétés enregistrées au Grand-Duché à revendiquer la propriété des minéraux collectés dans l’espace à des fins commerciales. Et permettra donc en même - de tester les règles juridiques relatives aux ressources spatiales au niveau international. Rappelons qu’en 2017 le Luxembourg était le deuxième pays au monde à introduire une telle loi… après les États-Unis.
Programmes de coopération
Les Luxembourgeois et les Américains semblent donc marcher main dans la main en matière de coopération dans l’exploration et l’utilisation des ressources spatiales.
Par ailleurs, l’accord signé cette semaine – et qui fait suite au “Memorandum of Understanding” déjà signé en 2019 entre la NASA et la LSA, l’Agence spatiale luxembourgeoise – prévoit également le développement de programmes de coopération, sur terre ou dans l’espace, pouvant inclure divers des activités telles que l’échange de données ou de personnel scientifiques, les applications terrestres et spatiales, les installations de recherche, les instruments scientifiques, les activités d’éducation et de sensibilisation du public ou la participation à des réunions ou ateliers conjoints.
“Cet accord reflète notre ambition de promouvoir l’innovation et de contribuer au développement durable des activités spatiales au bénéfice de toute l’humanité” a commenté Lex Delles, qui, comme ses prédécesseurs, souhaite faire du spatial un nouveau pilier de l’économie luxembourgeoise. «Sa signature marque une étape fondamentale dans la coopération entre le Luxembourg et les Etats-Unis dans le secteur spatial. Cela renforce notre engagement commun en faveur d’une exploration pacifique et responsable de l’espace.